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Situation des banlieues dakaroises : Le Grand parti tance Macky et son régime
Publié le vendredi 24 mars 2017  |  Walf Fadjri L’Aurore
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© aDakar.com par DF
La marche de l`opposition dispersée par la police
Dakar, le 14 octobre 2016 - Les forces de l`ordre ont dispersé la marche que l`opposition "Mankoo Wattu Senegal" a organisé, cet après midi, au bouleverad Général de Gaulle. Photo: Malick Gackou, le coordonnateur du Front Mankoo Wattu Senegal.




Un zéro pointé. C’est la note que le Grand parti attribue au régime de Macky Sall sur la politique du régime actuel en faveur de la banlieue.
Les partisans de Malick Gakou l’ont fait savoir en marge de leur rencontre avec leur président en prélude de sa tournée à Pikine prévue les 08 et 09 avril prochains. «Nous avons constaté que les banlieues sont les parents pauvres du régime de Macky Sall. Le Président Macky Sall a fait le tour du Sénégal pour nous proposer monts et merveilles mais il n’a rien réalisé. Il était venu dans le Département de Pikine pour nous inonder de promesses, mais il ne nous a servi que l’arène nationale. Alors que dans la banlieue, les 13 % des chômeurs du Sénégal sont ici à Pikine. Allez à Guet Ndar Pikine, il n’y a aucun assainissement. Allez y à Kédougou, l’une des régions les plus riches du Sénégal, il n’y a aucun investissement sérieux», affirme Boubacar Bâ un des porte-parole du jour. Et Ndèye Ndiaye Tyson d’ajouter : «Macky Sall a berné les populations de la banlieue. Il n’a respecté aucune promesse de campagne».
Comme alternative à ces manquements, Boubacar Bâ préconise l’élection de Malick Gakou à la magistrature suprême : «Malick Gakou demeure l’alternative pour le règlement des problèmes de la banlieue. La politique proposée par le Grand parti pour la banlieue, est un projet en direction de la modernisation, de l’assainissement, de l’emploi des jeunes et d’en faire des villes nouvelles et prospères. On nous a chanté beaucoup un Sénégal émergent pendant 4 ans mais au-delà de l’émergence, nous parlons de la prospérité. Car l’émergence peut être momentanée mais la prospérité passe d’abord par l’espoir et l’espérance et suscite l’engagement, la volonté de tout un peuple».
Le déroulement actuel du processus électoral est aussi fustigé par ces militants du Gp qui menacent de battre le macadam tout en brocardant encore l’édile de la Ville de Guédiawaye. «Aliou Sall est un cas de transfert dont on ne connaît pas sa maison. J’en profite pour lancer un avertissement à l’administration qui dit qu’on va arrêter les inscriptions dans ces localités sous prétexte que les opérations à Dakar sont terminées et qu’il faut se diriger vers l’intérieur du pays. C’est anormal et nous n’accepterons aucun déplacement de ces commissions. La fraude a commencé et ils nous trouveront sur le chemin. S’ils n’arrêtent pas, nous allons marcher sur eux. Ça sera œil pour œil, dent pour dent. Car c’est la fin pour les intimidations», déplore encore Boubacar Ba par ailleurs ex-Directeur de l’Office pour l’emploi des jeunes de la banlieue(Ofejban).
Faisant le point sur l’évaluation du référendum tenue le 22 mars 2016, Boubacar Ba dénonce : «Nous avons eu raison de ce boycott. Car aujourd’hui, c’est la grande déception, la grande désillusion et le gros désœuvrement puisque ce que les Sénégalais attendaient, ils ne l’ont pas vu. Les institutions marchent à reculons. Les libertés fondamentales sont bafouées surtout le droit à l’opposition. Il faut que ça cesse. Nous allons apporter la résistance à toute violation de ces acquis démocratiques».
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