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Bilan dans le domaine de la santé: Beaucoup d’efforts à faire
Publié le vendredi 24 mars 2017  |  Sud Quotidien
La
© aDakar.com par DF
La ministre de la santé pose la première pierre d`une unité industrielle destinée à la fabrication de perfusions
Dakar, le 14 juin 2016 - La ministre de la santé et de l`action sociale Awa Marie Coll Seck a procédé à la pause de la première pierre de PARENTERUS, une unité industrielle destinée à la fabrication de perfusions. Photo: Awa Marie Coll Seck, ministre de la santé et de l`action sociale




Le régime du président Macky Sall, dans le domaine de la santé, reste marqué par la généralisation des centres d’hémodialyses au niveau des régions du Sénégal, même si d’autres centres sont en cours. Cette nouvelle démarche du gouvernement a permis à bon nombre de Sénégalais qui se tapaient des kilomètres pour venir faire leurs séances de dialyse, de rester dans leur région.

Cette décentralisation des soins fut très positive et efficace dans le traitement de cette maladie chronique. Il s’y ajoute aussi la gratuité de l’hémodialyse dans les structures de santé publique et sa subvention dans certains centres privés. Sans oublier la loi sur l’implantation rénale, seule traitement pour guérir les personnes souffrant d’une insuffisance rénale. Grâce à cette politique du Président Macky Sall, beaucoup de Sénégalais ont vu leur situation se stabiliser. La prise en charge se fait dans de bonnes conditions, d’autres centres ont doublé leur capacité d’accueil. Même s’il reste encore beaucoup de choses à faire, le régime de Macky peut se féliciter d’avoir soulagé la vie de plus d’un, tant sur le plan médical qu’économique.

Cependant, quelques lacunes restent à relever dans cette politique de gratuité qui empêche aussi d’autres malades d’accéder aux soins. En parlant de gratuité, seules les séances d’hémodialyse le sont. Toutefois, tout ce qui tourne autour de la prise en charge de la maladie ne le sont pas. Le patient est tenu de payer les analyses, les poches de sang. Ce qui rend encore le traitement difficile pour les démunis. Une stratégie qui a amené les bailleurs et les donneurs des personnes vivant d’insuffisance rénale à se retirer.

La mort dans l’âme, les malades peinent à se faire soigner. Tous les hôpitaux ne font pas de dialyse. Il faut aller à l’hôpital Le Dantec et le nombre est limité. Certains qui sont plus nantis se rabattent dans les centres privés où il faut payer, dans d’autres, y aller avec une prise en charge. Aujourd’hui, la loi sur l’implantation rénale tarde à être effective. Elle a été votée en 2016 et maintenant les médecins néphrologues et urologues attentent toujours malgré la disponibilité du matériel et des personnes ressources. Le gouvernement traîne les pieds sur cette affaire au moment où «l’organisation mondiale de la santé prévoit une augmentation de la prévalence de la maladie rénale chronique de 17% dans les 10années à venir ».

Aujourd’hui, le discours reste encore d’actualité au moment où les praticiens attentent du concret. Le ministère de la santé annonce la mise en place d’un organe de régulation dans le cadre de la transplantation. Et le Sénégal devra encore attendre six mois pour voir l’effectivité des l’implantation. En attendant, les malades continuent de mourir dans les maisons à cause de cette gratuité car n’ayant pas de place dans les hôpitaux cibles.
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