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Le Sénégal appelle à la mise en place d’un socle de compétences scolaires en Afrique
Publié le vendredi 17 mars 2017  |  Agence de Presse Africaine
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© aDakar.com par DF
Concours général: Le ministre de l`éducation nationale fait le point sur le palmarès
Dakar, le 1er Juillet 2016 - Le ministre de l`éducation nationale, serigne Mbaye Thiam, a fait le point sur le palmarès 2016 du concours général. Les résultats enregistrés sont les meilleurs depuis 2009.




Les organisations sous régionales et continentales de l’Afrique doivent parvenir à la mise en place d’un socle de compétences dans le secteur de l’éducation et qui sera accepté par tous, a appelé, vendredi à Diamniadio (30 km de Dakar), Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Education du Sénégal.

«Dans un contexte marqué par l’émergence d’organisations sous régionales et continentales, l’Afrique doit mettre en place un socle de compétences dans le domaine de l’éducation. Ce socle doit être accepté par tous et permettre d’améliorer la qualité du système éducatif», a dit Serigne Mbaye Thiam.

Il prenait part à un panel dans le cadre de la triennale 2017 de l’Adea, délocalisée au Sénégal. Initialement prévue au Maroc du 14 au 17 mars 2017, cette rencontre se tient finalement au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad).

Le thème porte sur «Revitaliser l'éducation dans la perspective du programme universel 2030 et de l'agenda 2063 pour l'Afrique».

Revenant sur le plaidoyer fait par beaucoup de pays pour mettre en avant l’enseignement des sciences, de la technique, de l’informatique et des mathématiques, M. Thiam a estimé que «se focaliser sur ces disciplines peut avoir des effets négatifs» si elles ne sont combinées à la maitrise des langues et de la communication.

«Car, a-t-il souligné, un enfant qui ne maîtrise pas les langues et la communication aura des problèmes avec les sciences, techniques et les mathématiques».

De l’avis du ministre de l’Education, au Sénégal, il n’y a pas assez de contrôle citoyen sur l’éducation car, les populations la font une affaire de l’Etat. Pour inverser la tendance, un processus d’implication de tous les acteurs et de toutes les couches de la société est déclenché depuis 2014.

«Cela a abouti au transfert aux écoles des budgets scolaires. Les écoles ont également signé des contrats d’amélioration de la, qualité avec les Inspections de l’éducation et de la formation», a expliqué Serigne Mbaye Thiam.
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