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Khalife général des Tidianes - Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy: L’avènement d’un pédagogue
Publié le vendredi 17 mars 2017  |  Sud Quotidien
Serigne
© Autre presse
Serigne Cheikh Ahmet Tidiane Sy
Khalif général des Tidianes




Si on applique la tradition des grandes familles religieuses sénégalaises qui veut que le plus âgé de la famille hérite du Khalifa, c'est bien Serigne Cheikh Ahmed Tidjane Sy qui devient le khalife général des Tidjianes après la disparition de Serigne Mouhamadou Mansour Sy «Borom daara dji». Ce grand érudit et guide moral du dahira des « Moustarchina Wal Moustarchidati » accède, à 87 révolus, à la charge de 4e khalife de El Hadji Malick après les magistères de Serigne Babacar Sy (1922-1957), El Hadji Mansour Sy (1557), El Hadji Abdoul Aziz Sy « Dabagh » (1957-1997) et Serigne Manour Sy (1997-2012).

Serigne Mouhamadou Mansour Sy avait ouvert le règne des petit fils dans le khalifat de Seydi El Hadji Malick Sy, Cheikh Tidiane Sy Al-Makhtoum devrait le poursuivre après la disparition du khalife général Serigne Mouhamadou Mansour Sy à Paris. Ce conformément à un règlement bien établi dans les familles religieuses voulant que le plus âgé de la famille qui hérite du Khalifa. Ayant vu le jour, le 29 décembre 1925 à Saint-Louis, Serigne Cheikh Ahmed Tidiane a fait ses humanités auprès de son père Serigne Babacar Sy et ses oncles Serigne Abdoul Aziz Dabagh et des illustres maîtres Serigne Alioune Guèye, Chaybatou Fall et Moussa Niang qu’il ne cesse de citer en référence dans ses conférences religieuses.

Dans le site Moustarchidite. Il rappelle à propos que « dans sa formation spirituelle, Cheikh Ahmad Tidiane Maktoum revendique “une fidélité sans faille aux enseignements de Serigne Babacar Sy”, son père qu'il prend pour “seul et unique maître spirituel”. Toutefois, il ne cache pas une pleine admiration pour son formateur Serigne Alioune Guèye, ainsi qu'il aime à citer ses autres professeurs de sciences islamiques, l'imam Moussa Niang et Chaybatou Fall.

Aussi, rappelle-t-il souvent son passage entre les mains de son oncle paternel El-Hadji Abdoul Aziz Sy et des leçons de diction de ce savant et pédagogue de renom. Ils ont vécu ensemble à Guinguinéo ». Il souligne que les contemporains de Cheikh Tidiane Sy Al Maktoum à Tivaouane retiennent de lui “un apprenant surdoué”. A 16 ans, il publie son premier livre : “Les vices des marabouts”. Plus tard, il écrivit “L'inconnu de la nation sénégalaise : El-Hadji Malick Sy” pour ne citer que ses premiers écrits.

Lors de ses conférences publiques et à l’occasion de la commémoration de la naissance du Prophète Mouhamed ou Gamou, très attendus non seulement par les disciplines mais aussi par tous ceux qui se délectaient des sciences religieuses, de l’histoire et de la philosophie, de politique, Serigne Cheikh, comme on l’appelle affectueusement, avait fini de convaincre par l’étendue de son savoir encyclopédique, sa maîtrise de la parabole, l'humour ou la dérision comme méthode. D'ailleurs, depuis près d’une vingtaine d’années, il célèbre le Gamou aux Champs, parallèlement à celui organisé par Serigne Mansour.

Omar DIAW
Archive Sud Quotidien
10 Décembre 2012
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