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Une officielle préconise "une approche commune" dans la gestion des substances chimiques
Publié le mercredi 15 mars 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise




La secrétaire générale du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Ramatoulaye Dieng Ndiaye, a souligné, mardi à Dakar, la nécessité pour les pays africains d’avoir "une approche commune" en matière de gestion des substances chimiques.

"L’Afrique doit parler d’une seule voix. Avoir une approche commune", a-t-elle notamment déclaré, à l’ouverture d’une rencontre de quatre jours regroupant près de 14 pays d’Afrique francophone sur la problématique des substances chimiques.

Ramatoulaye Dieng Ndiaye présidait la réunion préparatoire régionale aux réunions des Conférences des parties aux Conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm et la session de travail sur les questions spécifiques à la région Afrique relatives à la ratification et la mise en œuvre de la Convention de Minamata sur le mercure.

Ouverte à Dakar, la rencontre, qui regroupe près de 14 pays d’Afrique francophones, prend fin vendredi.

Elle entre dans le cadre de la préparation de la 13ème Conférence des parties de la Convention de Bâle, la 8ème Conférence des parties de la Convention de Rotterdam et la 8ème Conférence des parties de la Convention de Stockholm, qui se tiendront successivement du 24 au 5 mai 2017 à Genève, en Suisse.

Ces conférences auront pour objectifs de permettre aux Etats parties aux trois conventions de tenir des consultations avant la tenue des réunions des conférences des parties, d’examiner les documents de réunions et de discuter des questions substantielles à l’ordre du jour des réunions.

Il s’agit aussi d’identifier les priorités et questions communes au niveau régional et de faciliter la préparation des positions régionales.

"Je suis convaincue que cette consultation permettra d’identifier les priorités aux questions communes au niveau régional afin d’avoir une position régionale articulée", a indiqué Mme Ndiaye.

Evoquant une gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques et des déchets dangereux, elle a donné en exemple le Centre régional des conventions de Bâle et Stockholm pour les pays d’Afrique francophone (CRCBS-AF), dont le siège se trouve à Dakar.

Le centre appuie le transfert de technologies pour la mise en place d’unités de traitement des déchets dangereux prioritaires en Afrique, comme les huiles usées et les huiles contaminées, les déchets biomédicaux.

Entre autres attributs, il soutient les pays à l’élaboration d’une législation pour la mise en œuvre des dispositions de la Convention de Bâle et des autres conventions.

La Convention de Bâle est relative au contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination.

La Convention de Stockholm concerne les polluants organiques persistants (POPs), alors que la Convention de Minamata porte sur l’utilisation du mercure.
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