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Louga: Une ferme sénégalo-indienne va produire 80.000 tonnes de pommes de terre par an (maire)
Publié le mercredi 8 mars 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
L`importation
© Autre presse par DR
L`importation de la pomme de terre à nouveau autorisée




La ferme mise en place à Loumpoul (Louga) par la société sénégalo-indienne "Sénéindia" s’est engagée à produire 80.000 tonnes de pommes de terre par an sur la superficie de 1000 hectares qui lui est affectée, a indiqué le maire de la commune de Diokoul, Cheikh Sadibou Diack.

L’édile de Diokoul, commune qui englobe le village de Loumpoul, s’entretenait récemment à Paris (France) avec l’APS, en marge du 54-e Salon international de l’agriculture de Paris (SIA, 25 février-5 mars). Il a précisé que les partenaires indiens ont pris l’engagement de produire 80 tonnes de pommes de terre à l’hectare.

"Ils (les Indiens) ont commencé par payer des compenses aux ayant-droits traditionnels des terres, remettant 250.000 francs CFA pour chaque hectare, soit une somme globale de 250 millions de francs CFA", a informé Cheikh Sadibou Diack.

Les quatre villages (Diokoul, Gad Kébé, Badar Bouya et Mérida) seront tous électrifiés et auront gratuitement accès à l’eau, a dit le maire, soulignant que 2500 jeunes sénégalais vont travailler dans la ferme, avec chacun un salaire de base de 75.000 fancs CFA.

"Les 3000 emplois saisonniers qui seront créés, permettront aux femmes de gagner 3500 francs CFA en travaillant de 9h à 13h pendant 8 mois sur 12", a fait remarquer le maire de Diokoul.

La mairie a affecté 1000 ha à des Indiens et 2000 aux populations, afin de leur permettre de cultiver des céréales qui seront achetées par la société Sénéindia, a expliqué M. Diack. Ce dernier envisage de bâtir à Diokoul "le plus grand marché de légumes en Afrique et le plus grand parking de gros porteurs".

Les gros porteurs, qui amèneront la production partout dans la sous-région, payeront une taxe communale de 25.00 francs CFA tous les trois mois et cela permettra à Diokoul d’avoir à elle seule le quadruple du budget des 52 communes de la région de Louga réunies, a soutenu Cheikh Sadibou Diack.

Le maire de Diokoul était à la recherche d’une unité complète de fabrication de frites surgelées à Paris. Il a signalé qu’un forage en construction a nécessité le recrutement de 50 personnes et cela dans le souci de maîtriser l’eau pour la réussite du projet.
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