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Mort d’Antoine Robert Sambou : des ressortissants de Mlomp menacent de tenir des sit-in
Publié le dimanche 3 novembre 2013   |  APS




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Dakar – Les ressortissants de la communauté rurale de Mlomp à Dakar comptent tenir un sit-in devant le ministère de l’Intérieur et un autre devant la préfecture d’Oussouye, samedi à 10h, ‘’si rien n’est fait’’ d’ici là pour que justice soit faite, après la mort, le 1er juillet dernier, d’Antoine Robert Sambou dit Koulagné, à Pointe Saint-Georges.

La victime est décédée des suites de ’’mauvais traitements’’ imputés à des militaires cantonnés dans cette localité située sur le fleuve Casamance.

‘’Nous exigeons que les autorités compétentes s’autosaisissent pour arrêter et punir les fautifs à la hauteur de leurs fautes. Comme ce fut le cas du regretté Ibrahima Samb de Mbacké dont nous nous inclinons devant la mémoire […], nous voulons que le cas d’Antoine Robert soit traité avec autant de diligence et de sérieux’’, ont-ils d’emblée lancé dans une déclaration reçue dimanche à l’APS.

Ils se disent ‘’d’autant plus indignés et choqués qu’après les résultats de l’autopsie qui révèlent une mort provoquée, rien ne bouge encore’’.

‘’Le rapport a montré qu’Antoine Robert est mort à la suite de coups et blessures avec un objet contondant entraînant des contusions multiples, des luxations, fracture des côtes, hémorragie interne et une plaie au niveau du foi’’.

Les ressortissants de Mlomp estiment que le gouvernement ‘’doit prendre en compte’’ leurs ‘’revendications’’, promettant de rien lâcher jusqu’à ce que justice soit faite.

‘’Nous nous battrons jusqu’à la dernière énergie pour la cause de ce jeune lâchement abattu. Nous réitérons notre attachement à la paix en Casamance, mais trop c’est trop. Que justice soit faite et le plus vite possible’’, ont-ils clamé.

En réaction à la mort d’Antoine Robert Sambou, le lieutenant-colonel Adama Diop, chef de la Division médias et stratégie de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), avait déclaré, quelques jours après le drame, que l’armée ne comptait tolérer "aucune violation des droits de l’homme".

ASG

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