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Le Soleil N° 13143 du 17/3/2014

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Clé de répartition entre les modes de scrutin et démission d’un conseiller: Les deux points d’achoppement sur le Code électoral
Publié le lundi 17 mars 2014   |  Le Soleil


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© Autre presse par DR
Code électoral: reprise des négociations entre la majorité et l’opposition


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Une commission ad-hoc composée de 50 membres repartis entre les partis politiques, l’administration, la société civile et des organismes de contrôle et de suivi des élections a restitué, samedi, ses travaux. Ces réflexions ont pour objectif de procéder à l’élaboration d’un rapport général, conforme à l’application de l’acte III de la décentralisation, en perspective des prochaines échéances électorales. Si les trois pôles politiques présents : majoritaire, opposition et non alignés, se sont mis d’accord sur la majeure partie des points soulevés, certaines questions font l’objet de désaccord. Ces points tournent essentiellement autour de la clé de répartition du quota entre liste majoritaire et liste proportionnelle pour l’élection des conseillers dans les communes et les départements. Le mode de scrutin pour les conseillers des villes constitue aussi un point de désaccord. Outre ces deux points, la déchéance du mandat de l’élu municipal à la suite de la démission d’un conseiller, ne rencontre pas non plus l’agrément de l’opposition.

Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l’Intérieur, a salué « l’esprit de dialogue et de dépassement de la classe politique sénégalaise, qui a permis d’aller jusqu’à terme, de cet exercice sensible ». Il a rappelé la permanente détermination du gouvernement « de rapprocher les positions » dans la recherche de consensus, « si cher au système électoral sénégalais ». Le ministre qui dit regretter les points de désaccord, considère cela comme normal et l’inscrit « dans un contexte de choc d’ambitions et de visions où chacun à son corps défendant, cherche à imposer son point de vue ». Le ministre a indiqué que ces désaccords seront soumis à l’arbitrage du chef de l’Etat qui tranchera.

Boubacar Fall, porte-parole de l’opposition estime que le président de la République, en sa qualité de chef de parti, « ne saurait être l’arbitre des différents points de désaccord ». « Nous demandons que le présidium tire les conséquences de la situation de blocage qui pourrait naître des divergences de vues », a-t-il déclaré. Il a indiqué que l’opposition se réunira pour donner sa position sur l'arbitrage du chef de l’Etat.La mouvance présidentielle qui adhère à l’idée de soumettre les points de désaccord au chef de l’Etat, rappelle que l’arbitrage du président de la République a toujours été de mise, à l’issue des revues du code électoral. Le pôle des non affiliés est favorable à l’arbitrage du président de la République même si Ndiaga Sylla souligne que l’appréciation du président doit porter sur les propositions initiales.

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