Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Banque mondiale : « les professeurs d’université du Sénégal sont 5 fois mieux payés que ceux des États unis »
Publié le lundi 17 mars 2014   |  Pressafrik


Bertrand
© Abidjan.net
Bertrand Badré (Banque Mondiale)
Bertrand Badré a annoncé une contribution de la Banque Mondiale à hauteur de 450 millions pour financer le PSE.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

M. Bertrand Badré, Directeur général (Managing Director) et Chef des opérations financières du Groupe de la Banque mondiale vient d’effectuer une visite de trois jours à Dakar. Il a eu des séances de travail avec les autorités Sénégalaises, notamment le président de la République Macky Sall et le ministre de l’Economie et des Finances, M. Amadou Ba.

La visite s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Sénégal et le Groupe Banque mondiale. En effet, le portefeuille des investissements de la Banque mondiale sur le Sénégal s’élève à 1,2 milliard de dollars. Ce financement s’articule autour de 21 projets nationaux comme régionaux. Aussi, est-il que M. Badré a annoncé une rallonge de 900 millions de dollars supplémentaire.

Selon le numéro deux dans la hiérarchie du Groupe de la Banque mondiale l’échange avec les autorités sénégalaises portait sur « le nouveau cadre de soutenabilité financière et de gestion des risques du groupe de la Banque mondiale qui prévoit, entre autres, de nouveaux produits financiers innovants auxquels le Sénégal pourrait éventuellement accéder ».

Il annonce aussi des reformes de l’institution pour augmenter les ressources financières avoir un impact plus global. « L’idée c’est d’avoir plus de moyens pour répondre de manière plus innovante au besoin de financement », affirme Mme Véra Songwé, chef des opérations de la BM pour le Sénégal, le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau et la Mauritanie. Toujours selon elle, c’est une reforme pour l’efficience et l’efficacité dans l’utilisation des ressources. Ainsi, insiste-t-elle sur la fait qu’il n’y a pas de conditionnalités, mais c’est plutôt accompagner les Etats dans leur vision.

Cela pose le problème de la durabilité. Ce d’autant plus que Mme Songwe soutient que « les professeurs d’universités au Sénégal sont cinq fois mieux payés que ceux d’une universités au Etats unis ». Selon Mme Kebet-Coulibaly, la directrice, pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, de la Société financière internationale (SFI), ce traitement salariale est trop élevé, compte tenu du nombre d’étudiants qui arrivent à l’université chaque année. Elle pense que d’ici 10 ou 15 ans, le budget ne pourra plus supporter la masse salariale des professeurs. Le numéro 2 de la BM incrimine les primes et les indemnités qui créent cette situation.

M. Badré était particulièrement attendu sur ce que sa structure est prête à faire de manière concrète sur l’emploi de jeunes. Un sujet éminemment universel, elle transcende le plan national. Il est même devenu une préoccupation majeure dans les pays industrialisés. M. Badré a reconnu cet état de fait et réaffirme l’engagement de la Banque mondiale, a soutenir l’objectif de l’Etat du Sénégal à créer 150 000 emplois par an.

 Commentaires