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Zones d’ombre dans l’affaire Fatoumata Moctar Ndiaye
Publié le vendredi 3 mars 2017  |  Walf Fadjri L’Aurore
Fatou
© Autre presse par DR
Fatou Matar Ndiaye, vice-présidente du Conseil économique, social et environnementale (CESE)




Les déclarations de Samba Sow consignées dans sa correspondance adressée en exclusivité, à Walf Quotidien, viennent confirmer plusieurs zones d’ombre que l’enquête n’a, jusque-là, pas résolues. On ne sait pas encore si les empreintes relevées sur l’arme du crime émanent de Samba Sow, car les résultats de l’analyse faite par la Police technique et scientifique sont encore inconnus du grand public. Ensuite, le fait que le commissaire de Police de Pikine au moment de l’enquête soit relevé de ses fonctions, semble curieux aux yeux de certains observateurs, au point que l’on s’interroge sur ce départ précipité du commissaire Sarr, aujourd’hui muté à Tambacounda. Voulait-il explorer d’autres pistes pour ne pas se fier aux premières apparences ? On en saura davantage dans un futur proche.
La rapidité avec laquelle les aveux ont été «extorqués» chez le mis en cause, à l’époque, semble troublante à tout point de vue, d’autant que ces aveux ont été faits le jour même de l’homicide, quelques heures seulement après le drame. S’y ajoute la fuite organisée des premiers résultats de l’enquête, sans précédent dans une affaire de crime de sang impliquant une si haute responsable politique d’un parti au pouvoir et de surcroît, vice-présidente d’une institution de la République qu’est le Conseil économique social et environnemental (Cese).
Trois mois après l’assassinat de Fatoumata Moctar Ndiaye, les observateurs peinent toujours à comprendre pourquoi l’auteur désigné de ce crime, puni de la prison à vie par le Code pénal sénégalais, n’a pas cherché à fuir après avoir commis son forfait, comme le feraient d’autres à sa place. Et comme il en a toujours été ainsi dans les enquêtes judiciaires impliquant un crime de sang.
Toutes ces zones d’ombre semblent créditer la thèse du «crime politique», au regard des fortes présomptions qui conduisent à cette analyse rigoureuse des faits de l’espèce. Le déroulement de l’enquête préliminaire laisse croire en cela, comme relevé par Walf Quotidien dans une de ses précédentes éditions, sans être démenti. Aujourd’hui, ces suspicions, somme toute légitimes, semblent être confirmées par plusieurs faits qui ne relèvent certainement pas du hasard. Même en prison, Samba Sow reçoit la visite de plusieurs personnes proches du régime. Dans quel but ? Recevoir des propositions (argent, voyage, libération…), en échange de son silence sur les vrais auteurs et commanditaires. Cela ressort des dires de l’intéressé lui-même, par le canal de son ex-voisin de chambre, B. Guèye, récemment libéré après avoir purgé un mois pour conduite sans permis de conduire…
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