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L’information spatiale, une priorité pour une gestion durable des ressources naturelles (officiel)
Publié le jeudi 2 mars 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise




Le directeur de cabinet du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Souleymane Diallo a souligné mercredi à Dakar l’importance de l’accès et du partage de l’information spatiale et des expériences réussies des ressources naturelles en faveur des pays africains.

"Pour les pays africains, l’accès et le partage de l’information spatiale et des expériences de gestion des ressources naturelles, constituent, une priorité dans les politiques sectorielles et communautaires" a t- il dit.

M. Diallo s’exprimait lors d’un atelier de formation sur la subvention du Programme de surveillance de l’environnement et de sécurité en Afrique (GMES –Afrique).

Ce programme est une initiative conjointe de l’Union africaine et l’Union européenne, visant à promouvoir le développement durable en Afrique, à travers un partage d’information spatiale et des expériences réussies de gestion des ressources naturelles, a-t-il expliqué.

Dans cette perspective, le directeur de cabinet du ministère de l’Environnement et du Développement durable a préconisé la mise en place de mécanismes susceptibles de faciliter l’accès et le partage de cette information.

C’est pourquoi, a soutenu Souleymane Diallo, le programme de surveillance de l’environnement et de sécurité en Afrique (MESA, en Anglais), a contribué à l’amélioration des capacités des structures régionales et nationales ainsi qu’une meilleure utilisation de l’information spatiale pour une plus grande maitrise de l’eau.

Selon lui, l’atelier de formation portant sur cette importante initiative vise à promouvoir le développement des capacités locales et des ressources institutionnelles, humaines et techniques en Afrique.

"Ce programme a contribué à l’amélioration des capacités des structures régionales et nationales impliquées dans la gestion de l’environnement, une meilleure utilisation de l’information spatiale, pour une plus grande maitrise de l’eau et une gestion plus efficace des risqués liés à l’agriculture et à l’élevage", a expliqué M. Diallo.

Il estime que pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) en Afrique, il faudrait "une analyse attentive des changements environnementaux ainsi que l’impact à long terme des activités humaines dans une approche holistique et suffisamment inclusive".

"GMES-Afrique offre un tel cadre d’analyse, à travers son programme de subvention de financement de projets et programmes couvrant les ressources naturelles et les ressources en eau, mais aussi les ressources marines et côtières", a-t-il fait valoir.

"En effet, GMES est un cadre de coopération mis en place dans la stratégie conjointe UA-UE, lors de son deuxième sommet sur le développement et la mise en œuvre de services basés sur l’observation de la terre pour soutenir le développement durable en Afrique", a-t-il ajouté.

Par ailleurs, il a fait savoir que "l’adhésion du Sénégal à une telle initiative se justifie d’abord par le fait que les domaines ciblés constituent une priorité nationale, mais aussi et surtout parce qu’elle s’inscrit parfaitement dans les objectifs du Plan Sénégal émergent (PSE)".

"Elle (GMES) est en adéquation avec la lettre de politique sectorielle pour l’Environnement et les ressources naturelles qui définit la vision et les orientations générales de la politique de gestion durable de l’Environnement et des ressources naturelles du Sénégal", a dit le directeur de cabinet.
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