Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Absence de politique sécuritaire au Sénégal, poursuites judiciaires contre Khalifa Sall et cie...: Mankoo pointe du doigt l’État
Publié le mercredi 1 mars 2017  |  Sud Quotidien
Le
© aDakar.com par SB
Le front "Wattu Sénégal" confirme sa marche du 14 octobre
Dakar, le 05 octobre 2016 - Le Front "Wattu Sénégal" a tenu une réunion pour s`exprimer sur les points saillants de l`actualité nationale. Les partis de l`opposition ont par ailleurs confirmé la tenue de leur marche du 14 octobre.




La plateforme de l’opposition, Mankoo Wattu Senegaal s’insurge contre la recrudescence des meurtres au Sénégal, depuis un certain temps. Face à la presse hier, lundi, Mamadou Diop Decroix, membre de ladite coalition a dénoncé le manque de politique sécuritaire du régime de Macky Sall, devenu à son avis aphone sur la question. Tout comme il a fustigé les poursuites judiciaires contre Khalifa Sall t cie.

La recrudescence des cas de meurtres au Sénégal préoccupe la classe politique, plus précisément la plateforme de l’opposition regroupée au sein du Front Mankoo Wattu Senegaal. En conférence de presse hier, lundi 27 février, Mamadou Diop Decroix a tiré à boulets rouges sur le régime de Macky Sall. L’ex-coordonnateur de Front pour la défense de la République (Fpdr) a estimé que, concernant la lancinante question de la sécurité, personne n’est plus à l’ abri au Sénégal. Pour lui, l’insécurité règne partout dans le pays, aussi bien dans les centres urbains, les zones périurbaines, que dans les campagnes. Il pense, en fait, que le gouvernement a beaucoup épilogué concernant les arrestations de Djihadistes à la Cité Keur Damel, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Même s’il magnifie ladite prise de la police sénégalaise, Decroix trouve que l’Etat est aphone sur les dizaines de Sénégalais assassinés ou blessés. Il a déclaré, à cet effet, qu’il n’a pas entendu le ministre de l’Intérieur expliquer la politique sécuritaire du Sénégal.

Pour lui, «il y a quelque part l’impression que l’Etat est inexistant sur ce terrain». Ce qui n’est pas nouveau, a son avis, dans la mesure où l’Etat est inexistant sur d’autres terrains aussi.
Se prononçant, en outre, sur les poursuites judiciaires contre des responsables proches du maire de Dakar, Khalifa Sall, Mamadou Diop Decroix qui dit ne pas vouloir faire de l’ingérence dans les affaires internes d’un parti, a trouvé tout de même que cela pose des problèmes. A son avis, à partir du moment où les conflits débordent le parti et affectent la sécurité publique, Mankoo est obligé d’en parler. C’est ainsi qu’il a affirmé que Khalifa Sall et compagnie sont «poursuivis pour des raisons politiques et non pour des raisons de moralisation de quelque vie publique».

A son avis, la notion de «gestion sobre et vertueuse» n’est aucunement mise en œuvre par le régime de MackySall. Et d’estimer que «c’est la manipulation de la justice qui est en train d’être mise en avant, pour régler des comptes politiques avec des adversaires potentiels ou actuels». Decroix trouve, par conséquent, que cela est inacceptable, dans la mesure où «récemment, des proches du président de la République ont été épinglés par l’Ofnac». Rappelant que la présidente de l’Ofnac qui a diligenté l’enquête a été relevée de ses fonctions, au moment où les auteurs de malversation ne sont pas inquiétés, Decroix a indiqué que l’argument brandi par le camp du pouvoir ne tient pas la route. Pour autant de faits, il a soutenu que «Mankoo dénonce avec la dernière énergie cette pratique du deux poids deux mesures et considère que le régime actuel n’est pas capable de respecter ses engagements de gestion sobre et vertueuse».

Poursuivant sur ses attaques contre le régime actuel, Mamadou DiopDecroix a évoqué le conflit au niveau du Marché Bou Bess, sise à Djidah Thiaroye Kaw et mettant aux prises le frère du président, AliouSall et le maire Cheikh Dieng. Rappelant le verdict de la Cour suprême, dans l’affaire des 600 élèves maitres, rejeté par le ministre de l’Education nationale, SérigneMbayeThiam, le leader d’Aj/Pads s’est demandé si «on ose parler encore d’Etat de droit au Sénégal». A noter, par ailleurs, que la coalition MankooWattuSenegaal dit déceler des irrégularités dans le processus d’enrôlement des Sénégalais.
Commentaires