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Lutte contre le paludisme: Plaidoyer pour un renforcement des techniques de diagnostic
Publié le lundi 27 fevrier 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
Pr
© Autre presse par DR
Pr Daouda Ndiaye, chef de l`unité de parasitologie-mycologie du centre hospitalier universitaire (CHU) de l`hôpital Aristide Le Dantac




Le chef du service du laboratoire de parasitologie et mycologie du Centre hospitalier universitaire (CHU) de l’hôpital Aristide Le Dantec, Professeur Daouda Ndiaye, a souligné samedi l’"impératif d’un renforcement des techniques de diagnostic, par des outils très précis et de qualité pour lutter contre le paludisme.

Dans un entretien exclusif accordé dimanche à l’APS, il a estimé que la microscopie et le Test de diagnostic rapide (TDR) sont suffisants pour l’essentiel des cas de paludisme.

‘’Mais, devant des cas de forte suspicion clinique avec un résultat négatif de la microscopie et du TDR, Illumigène est disponible pour permettre de gérer de tels cas’’, a affirmé le scientifique, à l’origine de la découverte de cette technique.

En effet, il a mis au point un nouveau test (Illumigène Malaria) qui permet de savoir, en moins d’une heure, si on est atteint ou non de paludisme et de détecter le parasite, y compris lorsqu’il "devient rare".

‘’Quand le parasite devient rare, explique l’inventeur du test, l’observer ou l’identifier devient difficile, et il y aura toujours des parasitémies qu’on ne détectera pas’’.

Selon le Professeur Ndiaye, également directeur de l’African Center of Excellence for Genomics on Infectious Diseases (ACEGID), il y a des patients pour lesquels les tests peuvent révéler un résultat négatif, alors qu’ils sont bien porteurs de parasites.

C’est pourquoi le parasitologue invite à la mise en place de protocoles complets de surveillance des ACT, mais aussi à renforcer les moyens de prévention, en invitant les populations à dormir sous moustiquaire imprégnée.

"Il faut surtout recourir aux structures sanitaires en cas de fièvre, pour bénéficier d’une confirmation biologique et éventuellement d’un traitement correct’’, a exhorté le spécialiste, chef du service de parasitologie et mycologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
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