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Lancement officielle de la campagne de vaccination du cheptel dans la région de Tambacounda
Publié le jeudi 23 fevrier 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
3ème
© Présidence par DR
3ème Journée Nationale de l`Elevage
Ndioum, le 9 décembre 2016 - La 3ème Journée Nationale de l`Elevage a été célébrée à Ndioum dans le nord du Sénégal. La manifestation a été présidée par le président de la République.




La campagne nationale de vaccination de masse du cheptel qui a démarré dans la région de Tambacounda (est) depuis le 1-er février dernier et qui se poursuivra jusqu’au 30 avril, a été officiellement lancée mercredi lors d’un CRD tenu à la gouvernance de la région orientale du Sénégal, a constaté l’APS.

Présidée par l’adjointe au gouverneur chargée du développement, Awa Diop Ndiaye, la rencontre a enregistré la participation d’éleveurs, de vétérinaires publics et privés, ainsi que de partenaires entre autres acteurs de l’élevage.

Cette campagne ambitionne de vacciner 50% des petits ruminants contre la peste des petits ruminants (PPR), 60% des bovins, un quart de la volaille contre la maladie de Newcastle (NC), et 50% des chevaux et des ânes contre la peste équine.

Concernant les bovins, la péripneumonie contagieuse des bovins (PPCB) et la dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNCB) sont concernées, a indiqué Rosalie Seck, chef du service régional de l’élevage et des productions animales.

"Pour ces maladies, la vaccination est obligatoire", a souligné la responsable régionale de l’élevage, relevant que "tous les agents" de l’Etat, chefs de poste, vétérinaires privés, para-vétérinaires et auxiliaires ont été engagés pour cette campagne.

D’autres maladies comme la fièvre aphteuse, la pasteurellose des petits ruminants, la fièvre de la vallée du Rift, la rage, entre autres font l’objet de vaccination dans la région en dehors de la campagne de vaccination, a-t-elle précisé.

"Nous avons décidé de maximiser la sensibilisation, en impliquant tous acteurs à savoir les OP, les MDE (maisons d’éleveurs), les vétérinaires privés, les partenaires", dont le Projet d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS), a-t-elle dit.

Pour ce faire, le service de l’élevage a initié une caravane de sensibilisation pour la vaccination du bétail qui démarre cet après-midi par la vaccination des porcs dans la commune de Tambacounda, suivie vendredi d’une séance de sensibilisation et vaccination dans la commune de Kouthiaba.

Le 2 mars, la caravane se rendra dans le département de Goudiry plus précisément à Dougué et le 22 dans la commune de Diawara (département de Bakel).

En fonction de l’appui des partenaires, les caravanes de ce genre pourront être renouvelées, a noté l’inspectrice de l’élevage.

Ce CRD de lancement a été financé par le Projet d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS), basé à Koungheul et qui intervient dans les départements de Bakel et Koumpentoum.

A travers sa composante santé animale, ce projet visant un objectif de vaccination de 80%, accompagne cette campagne dans la sensibilisation et la communication, à travers la contractualisation avec les deux radios communautaires Niani FM de Koumpentoum et Jokkere Fm de Bakel.

Le PRAPS a aussi remis des réfrigérateurs et des glaciaires à des agents de l’élevage pour booster la campagne.

Rosalie Seck a évoqué parmi les contraintes de la campagne, la vétusté, voire l’absence de parcs à vaccination dans certaines zones, la période "inadaptée" de la campagne, coïncidant avec la forte chaleur dans la région, la transhumance, ainsi que la divagation des animaux, tout comme la réticence de certains éleveurs qui refusent de vacciner leur cheptel.

L’adjointe au gouverneur, chargée du développement, Awa Diop Ndiaye, a salué l’engagement de la maison des éleveurs (MDE) de Koumpentoum à accompagner la sensibilisation, invitant les préfets à faciliter le travail des vaccinateurs.

Réagissant à une proposition faite par certains participants, elle a évoqué la possibilité de saisir la gendarmerie pour contraindre les éleveurs récalcitrants à faire vacciner leur bétail.

Mais cela devrait constituer "le dernier recours", la sensibilisation devant être privilégiée.

A propos du bilan de la campagne 2016, à l’exception de la maladie de Newcastle (101,4%) et la peste équine (68,3%) aucune des maladies ciblées pour la campagne n’avait atteint la barre des 50% à Tambacounda.

La PPCB avait enregistré un taux de 33,7%, la PPR 12,4% et la DNCB 18,9%.
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