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La Banque mondiale annonce 450 milliards pour des projets sénégalais
Publié le samedi 15 mars 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Bertrand
© Abidjan.net
Bertrand Badré (Banque Mondiale)
Bertrand Badré a annoncé une contribution de la Banque Mondiale à hauteur de 450 millions pour financer le PSE.


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La Banque mondiale (BM) a pris, en vue du financement de projets sénégalais, de nouveaux engagements financiers portant sur 900 millions de dollars, soit environ 450 milliards de francs CFA, a annoncé vendredi à Dakar son Directeur général, Bertrand Badré.

Ce portefeuille contribuera au financement du Plan Sénégal émergent (PSE), a indiqué M. Badré lors d’une conférence de presse, au bureau de la BM à Dakar.

L’institution financière internationale a par ailleurs préconisé la réduction des dépenses dans certains secteurs d’activité, dont l’enseignement supérieur.

"Le Sénégal a besoin de créer 150.000 emplois par an, et les professeurs d’université sénégalais gagnent cinq fois plus que ceux des Etats-Unis", a soutenu Vera Songwe, chef des opérations de la BM pour le Sénégal, le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau et la Mauritanie.

Mme Vera Songwe, qui était aux côtés de M. Badré lors de la conférence de presse, trouve très élevé ce traitement salarial au Sénégal, où "47% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté".

"Il faut se poser la question de savoir pourquoi on en est arrivé là et si c’est finançable dans la durée, compte tenu du nombre d’étudiants qui vont arriver à l’université dans les prochaines années", a ajouté Bertrand Badré.

"Dans un contexte de rareté des ressources, le budget du pays est limité, de même que les capacités des institutions partenaires comme la Banque mondiale, même si on va essayer de faire mieux", a souligné le numéro 2 de la BM.

"Est-ce que ça du sens ? Est-ce que c’est une bonne allocation des ressources ?" s’est demandé M. Badré, en parlant encore du traitement salarial des universitaires sénégalais. "A notre avis, non", a-t-il ensuite répondu aux questions qu’il a posées à lui-même.

"D’ici 10 ou 15 ans, nous aurons une population assez forte à l’université. Il va falloir augmenter le nombre de professeurs. Je crois qu’à ce rythme-là, le budget de l’Etat ne pourrait jamais supporter des salaires aussi élevés. Il faut revoir cela", a averti Mme Vera Songwe.

Souvent, au Sénégal, "le salaire de base n’est pas très élevé. Ce sont les primes et les indemnités qui créent des inégalités. […] C’est la même chose dans le secteur de la santé. Je crois que le gouvernement est en train de réfléchir à un peu plus d’égalité", a-t-elle poursuivi.

"Il faut essayer de rééquilibrer les indemnités entre les différents corps de métier [et assurer] une certaine égalité dans la rémunération des gens", a recommandé Mme Vera Songwe.

Elle estime que "ce que fait aujourd’hui le ministère de l’Enseignement supérieur, c’est un bon en avant, en matière de rationalisation de la masse salariale".

Vera Songwe, chef des opérations de la BM pour le Sénégal, le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau et la Mauritanie, a par ailleurs relevé la cherté de l’électricité au Sénégal.

L’électricité est plus chère au Sénégal que partout ailleurs dans la sous-région, a-t-elle dit lors de la conférence de presse à laquelle a également participé Saran Kebet-Koulibaly, la directrice, pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, de la Société financière internationale (SFI), la branche de la BM chargée du secteur privé.

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