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Le CORED doit être "inséré" dans le Code de la presse, selon Alioune Dramé
Publié le samedi 15 mars 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


L`Assemblée
© aDakar.com par DF
L`Assemblée Général du Cored, mécanisme d’autorégulation des médias sénégalais
L`assemblée générale du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal (CORED) marque la relance des activités de ce mécanisme d’autorégulation des médias sénégalais. Photo: Alioune Dramé, directeur de la communication


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Le directeur de la communication, Alioune Dramé, a invité samedi les professionnels des médias à "insérer" le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal (CORED) dans le nouveau Code de la presse.

"Il serait bien d’insérer le CORED dans le Code de la presse pour donner plus de légitimité aux journalistes. Je crois que tous les professionnels de la communication sont prêts à faire de sorte que ce tribunal des pairs ait tout le prestige qu’il faut", a-t-il dit en présidant l'assemblée générale de la structure.

Le nouveau Code de la presse, qui devrait être examiné cette année par l'Assemblée nationale, a été élaboré au moment où le CORED était en léthargie.

Alioune Dramé estime par ailleurs que "la décision de relancer le CORED est pertinente".

L'assemblée générale marque la relance des activités de ce mécanisme d’autorégulation des médias sénégalais, selon ses responsables.

"La léthargie ne s’expliquait pas. Et le CORED nous a beaucoup manqué lors du plaidoyer pour l'adoption du Code de la presse par les populations et les parlementaires", a ajouté le directeur de la communication.

"C’est pourquoi je suis venu vous dire que nous sommes avec vous [...]. Nous sommes prêts à vous accompagner. Nous sommes prêts à tout faire pour que le CORED se pérennise et s’améliore", a assuré le directeur de la communication.

"Après vos travaux, nous pourrons voir comment vous aider matériellement et financièrement, dans le cadre de la subvention de la presse, pour que les difficultés puissent diminuer", dans le secteur des médias, a-t-il encore dit.

"S’il y a vraiment un organe dont on a besoin, c’est celui qui assure l'autorégulation, dans la mesure où nous avons un métier extrêmement difficile. [...] C’est pourquoi le CORED est irremplaçable", a souligné l'ancien directeur général du quotidien Le Soleil.

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