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Les relations sénégalo-gambiennes "ne seront plus jamais comme avant" (Robert Sagna)
Publié le lundi 20 fevrier 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
RObert
© Autre presse par DR
RObert Sagna, Secrétaire général du Rassemblement pour le socialisme et la démocratie




Les relations entre le Sénégal et la Gambie ne seront "plus jamais" comme avant et seront "encore meilleures que par le passé", avec l’avènement du président Adama Barrow en Gambie, a soutenu, dimanche, le président du Groupe de réflexion pour la paix en Casamance (GRPC), l’ancien maire de Ziguinchor Robert Sagna.

Les relations entre les deux pays "ne seront plus jamais comme avant" dans un "sens positif’’, avec l’élection du président Adama Barrow en remplacement de Yaya Jammeh, plutôt perçu par l’opinion, comme un obstacle au retour de la paix dans la zone méridionale du Sénégal, frontalière de la Gambie, a-t-il déclaré au cours de "Grand jury", émission hebdomadaire de la Radio futurs médias (RFM, privée).

Robert Sagna table sur le fait que les relations entre le Sénégal et la Gambie "seront encore meilleures que par le passé", compte tenu des "possibilités énormes" que les deux pays peuvent expliciter. "On peut envisager une fédération pour quoi pas", a-t-il ajouté.

"Nous avons eu des difficultés" et des "relations tendues" entre le Sénégal et la Gambie sous le magistère de Yaya Jammeh, de sorte qu’avec le règne du président Adama Barrow les choses vont ‘’certainement s’améliorer" entre les deux pays, avec des "changements importants dans le fond comme dans la forme".

"Il faut espérer beaucoup de choses" du président Barrow, "il a véritablement la volonté de changer" et de renforcer par exemple la démocratie en Gambie.

"Je crois qu’il faut lui donner encore beaucoup de temps pour agir mais la volonté est là", a dit l’ex-maire de maire de Ziguinchor et ancien ministre socialiste.

Dans le même temps, l’ancien président gambien Yaya Jammeh ne doit pas selon lui être diabolisé, les difficultés notées dans les relations avec le Sénégal relevant surtout de son "tempérament" et de son "caractère". .

"C’est un peu exagéré (…)" de mettre par exemple sur son dos les trafics d’armes et de bois notés dans cette zone. "Il n’y avait pas eu que du négatif dans l’action de Yaya Jammeh en Casamance", a-t-il indiqué.

Selon le président du Groupe de réflexion pour la paix en Casamance (GRPC), l’ancien président gambien a aussi contribué à la réconciliation des différentes factions du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion), de même qu’il avait contribué aux dernières négociations pour la libération de personnes détenues en otage par le maquis.

Sans compter que "presque 17.000 personnes" originaires de la Casamance ont trouvé refuse en Gambie où elles demeurent toujours en raison du conflit casamançais, a signalé Robert Sagna.
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