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Échec des accords avec la Russie: Oumar Guèye pêche des taupes dans ses services
Publié le mercredi 15 fevrier 2017  |  Walf Fadjri L’Aurore
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© aDakar.com par DF
Le ministre de la pêche visite les stands de la FIDAK
Dakar, le 28 novembre 2016 - Le ministre de la pêche a visité les stands de la Foire Internationale de Dakar (FIDAK). L`évènement se tient au centre international du commerce extérieur du Sénégal (CiCES). Cette 25ème édition de la FIDAK s`est ouverte le 24 novembre. L`Éthiopie en est l`invitée d`honneur. Photo: Oumar Guèye, ministre de la pêche




Sous la psychose du retour des bateaux russes, les professionnels sénégalais de la pêche ont récemment fait capoter un projet d’accord entre Dakar et Moscou.
Un fiasco qui a provoqué l’ire du ministre en charge de ce secteur, Oumar Guèye qui est à la pêche de taupes dans ses services.
Malaise au ministère de la Pêche et de l’Economie maritime. L’Echec des accords de pêche avec le Russie a créé une situation de méfiance dans le département de Oumar Guèye. Cela, à cause de «sanctions» au sein dudit ministère depuis que le ministre est rentré de Moscou sans signer d’accords sur instruction du chef de l’Etat alors que tout était bien calé. Et si Macky Sall a réagi, c’est qu’il a reçu une lettre salée des acteurs sénégalais de la pêche, le 20 décembre dernier, alors que le ministre se trouvait en Russie pour faire les derniers réglages de ce deal.
Pour la coalition des acteurs de la pêche, signer de nouveaux accords de pêche avec la Russie serait en contradiction avec les engagements pris lors de votre campagne électorale de 2012 et le discours solennel que Macky Sall a prononcé à Kayar le 07 janvier 2014, où il réitérait l’arrêt définitif de la pêche de poissons pélagiques par des navires étrangers que Oumar Guèye s’apprêtait à ramener. «Le retour des bateaux russes porterait un coup très dur à la pêche artisanale et aux industries de transformation, et entrainerait un recul de 20 ans dans la gestion des ressources halieutiques de notre pays», alertent ces acteurs de la pêche dans leur missive au chef de l’Etat. Ces derniers ont convaincu le président de la République qu’il serait regrettable de constater que ces bateaux, qui ont pillé nos eaux territoriales sans scrupules, bafoué à maintes reprises notre souveraineté et notre dignité par la piraterie, réduit notre pêche artisanale à quémander des quotas de pêche dans les pays voisins, se présentent à chaque veille d’élections pour proposer leurs sinistres méthodes de destruction de l’équilibre social et moral de notre pays.
Très énervé par ce fiasco, le ministre de la Pêche et des Affaires maritimes a, selon des sources sûres, affecté l’ancien conseiller juridique, Doudou Guèye dans un autre service. Pis, il a récemment muté 3 assistantes dans d’autres services de son département. Ce qui a fini d’installer un climat délétère dans le département du «Vrp» de Macky Sall.
Côté russe, on explique la non signature de ces accords par un problème de communication. Alexandre Biryoukov, représentant des armateurs russes en Afrique de l’ouest, que Walf Quotidien a joint par téléphone, rappelle que la Russie a pris des engagements pour financer des projets au Sénégal jusqu’à 100 millions de dollars, soit plus de 60 milliards de francs Cfa. «Nous sommes en train de finaliser un projet de 400 camions frigorifiques pour des mareyeurs sénégalais», dit-il. Non sans signaler que Moscou veut commencer par un quota de 50 mille tonnes de petits pélagiques par an pour huit navires. Ce qui correspondrait à une enveloppe de 1 milliard 250 millions de francs Cfa à raison de 25 mille francs la tonne de poisson. «Du côté du ministère de la Pêche, il y a une grande volonté mais c’est au niveau des acteurs qu’il y a une forte opposition. Quand nous avons pêché en 2011, 80 % des captures étaient composées de chinchards et maquereaux et 80 % des captures des pêcheurs artisans étaient composés de sardinelles. Donc, nous ciblons des ressources qui ne sont pas exploités par le pays et nous avons accepté le principe de débarquer 10 % des captures pour les vendre sur le marché local», ajoute M. Biryoukov.
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