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Oumar Guèye pour "des partenariats utiles" dans le domaine portuaire

Publié le mardi 14 fevrier 2017 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
Le ministre de la pêche visite les stands de la FIDAK
Dakar, le 28 novembre 2016 - Le ministre de la pêche a visité les stands de la Foire Internationale de Dakar (FIDAK). L`évènement se tient au centre international du commerce extérieur du Sénégal (CiCES). Cette 25ème édition de la FIDAK s`est ouverte le 24 novembre. L`Éthiopie en est l`invitée d`honneur. Photo: Oumar Guèye, ministre de la pêche

Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, a plaidé lundi à Dakar pour "des partenariats utiles" dans le domaine portuaire, en vue de hisser le niveau de performances des ports africains.

S’exprimant à l’ouverture du 38e conseil annuel de l’Association de gestion des ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AGPAOC), Oumar Guèye, a soutenu que la croissance des ports "passera forcement" par la diversification des investissements aussi bien publics que privés.

"Sans investissements, nous ne pouvons point espérer de développement", a fait savoir le ministre de l’Economie maritime, en relevant "les coûts élevés" des infrastructures portuaires.

L’investissement portuaire "est un investissement rentable", a pour sa part assuré le directeur général du port d’Abidjan, Hien Yacouba Sié, selon qui des ports "modernes et efficaces" constituent des valeurs ajoutés pour les économies africaines.

"Les défis pour les ports sont les normes, l’accueil de grands navires (...), la dématérialisation. Le défi pour nous, c’est de faire en sorte que nous soyons efficaces’’, a soutenu le DG du Port d’Abidjan.

Son homologue Cheikh Kanté, directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), a d son côté estimé que le développement de l’Afrique passera par la coopération portuaire

"Dans un contexte de mondialisation, où les marchés sont ouverts (.) …) l’intégration africaine ne doit plus être un slogan. Elle pourrait devenir une réalité si nous arrivons à dépasser les clivages des rivalités internes’’ pour "nous hisser à des niveaux de compétences partagées", a souligné Cheikh Kanté.