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Sud Quotidien N° 6264 du 15/3/2014

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Concession du terminal Vraquier: Ombres sur un prétendu accord Sempos-Port
Publié le samedi 15 mars 2014   |  Sud Quotidien


Port
© Autre presse par DR
Port autonome de Dakar (PAD)


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On ne parle plus le même langage au niveau du syndicat des entreprises manutentionnaires des ports du Sénégal. Suite aux informations sur un accord entre le Sempos (Syndicat Des Entreprises De Manutention Des Ports Du Sénégal ) et le Port relatif au contentieux sur la concession du terminal vraquier, des membres dudit syndicat ont déposé, hier vendredi, une lettre de protestations pour dénoncer le contenu de la lettre et fustiger la démarche de Baïdy Agne.

Ce n’est pas encore l’épilogue dans le contentieux qui oppose le port au syndicat des manutentionnaires sénégalais. A la suite de la lettre envoyée par le président du Sempos à l’ARMP(Agence de régulation des marchés publics ) pour faire part des termes de l’accord convenu entre les deux parties (voir les pièces jointes en fac similé), les principaux concernés (ICS, SEPHOS, SSPT et MLT) par le transport des produits pondéreux sont montés au créneau pour signifier à l’autorité de régulation que la lettre signée par leur président ne les engage nullement.

Les manutentionnaires dénoncent la démarche de leur président, Baïdy Agne et soutiennent que depuis le début de l’affaire en novembre 2013, celui-ci n’aurait signé aucune correspondance, ni ne s’est exprimé publiquement sur l’affaire. Pour eux, la seule fois qu’il a signé une lettre « c’était pour signer un accord qui met en péril la pérennité de notre outil ». Une source présente à la réunion du Sempos tenue le 03 Mars pour statuer sur les propositions du port aux manutentionnaires, dans le cadre de la concession du terminal vraquier, informe que Baïdy Agne a procédé par le système de la « majorité Ndiaga Ndiaye » en s’entourant de « Has been » du secteur dont, disent-ils, « les entreprises sont en berne depuis au moins dix années et qui ne sont nullement concernés par ce dossier, comme Mansour Tambédou de SOSECOMA, ou Moustapha Camara de SAFRET, pour faire passer son coup ».

Un autre responsable d’une entreprise explique que cette attitude de leur président peut s’expliquer aisément « pour qui connait les difficultés dans lesquelles se débat la SOMICOA et ses contentieux financiers avec le port qui l’avait d’ailleurs vilipendée à travers des organes de presses, Baïdy ne pouvait faire autre chose que signer un pareil compromis contre l’intérêt de ses pairs qui contrôlent 98% du trafic pondéreux alors que sa société n’a que 1% du business et que ses souteneurs qui n’ont rien sur ce terminal se contenteraient, le cas échéant, de quelques miettes dans le business ». De là à soutenir que leur président les a sacrifiés sur l’autel des intérêts de sa société, certains n’ont pas manqué de franchir le pas. Ils soutiennent justement que son entreprise qui faisait l’objet d’ostracisme et subissait toutes les tracasseries au port à cause de redevances impayées, a, « comme par enchantement, repris ses opérations librement sur le port dès les premiers jours qui ont suivi la signature de cet accord ».

Très déçus, les manutentionnaires se demandent comment on peut signer un tel accord sans se soucier des incidences financières et sociales, notamment « le devenir des employés des entreprises concernées, les engagements pris auprès des établissements financiers et des banques et des investissements lourds qui ont été consentis. »

Sur la base de toutes ces considérations, les manutentionnaires signataires de la lettre de contestations, invitent les différentes parties à se conformer à la recommandation de l’ARMP faite lors de la réunion du 20 janvier 2014. A cette réunion, rappelons-le, l’autorité de régulation avait demandé aux parties concernées, le SEPHOS, le SEMPOS et NECOTRANS, à discuter sous la supervision du port. Mais cette réunion n’aurait jamais eu lieu.

Selon notre interlocuteur, « Ce sont des rencontres secrètes, nocturnes et hors du pays qui ont eu lieu entre le président du SEMPOS et le directeur du port de Dakar. C’est après ces rencontres que leur président a convoqué une réunion du bureau du Sempos et le lendemain, il a envoyé ce « prétendu accord à l’ARMP » ».

En attendant, les entreprises signataires sont sur le qui-vive et attendent la décision de l’ARMP qui, selon certaines informations, a appelé les parties pour une autre rencontre de médiation.

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