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Commissions administratives paritaires (CAP): Une réforme en vue dans la fonction publique
Publié le dimanche 5 fevrier 2017  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DF
La famille et le dialogue interreligieux au menu du 2e congrès de l’URPAO
Dakar, le 04 Novembre 2014- La famille comme enjeu du dialogue interreligieux est au cœur du 2e congrès de l’Union des prêtres de l’Afrique de l’ouest (URPAO) qui s’est ouvert mardi à Dakar. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du ministre de la Fonction publique, Viviane Laure Elisabeth Bampassy.




Le ministre de la fonction publique, de la rationalisation des effectifs et du renouveau du service public, Viviane Laure Elisabeth Bampassy a procédé hier, vendredi 3 février, à une visite des travaux des commissions administratives paritaires (CAP) au niveau du fichier centrale de son ministère. Lors de cette visite, elle a annoncé son vœu de dématérialiser le fonctionnement des commissions administratives paritaires pour un meilleur fonctionnement, mais aussi de les déconcentrer en créant des commissions administratives régionales (CAR).

Le ministre de la fonction publique, de la rationalisation des effectifs et du renouveau du service, Madame Viviane Laure Elisabeth Bampassy, compte apporter des réformes dans la fonction publique. Elle l’a fait savoir hier, vendredi 3 février, lors de sa visite des travaux des commissions administratives paritaires (CAP) au niveau du fichier centrale. Les réformes seront accentuées dans le domaine de la dématérialisation des commissions, mais aussi leurs déconcentrations dans les régions.

Pour une dématérialisation des opérations

Pour le ministre, «l’idée c’est qu’aujourd’hui, dans un contexte où il y a les technologies de l’information et de la communication, il est important que l’administration puisse les utiliser pour améliorer ses performances». Selon elle, l’expérience est déjà entamée dans d’autres secteurs de l’administration. «Nous pensons qu’il est important pour un meilleur fonctionnement des commissions administratives paritaires (CAP) qu’il y ait une dématérialisation des opérations pour lesquels il faut prendre fiche après fiche, ligne après ligne, pour un travail plus performant. Parce que ce sera plus transparent et cela permettra aux agents de suivre leur carrière», soutient-elle.

Une nécessaire déconcentration

Le deuxième point concerne la déconcentration. En ce qui la concerne, le ministre note que «c’est une piste qui a été donnée par l’un des commissaires qui va dans le sens toujours d’améliorer le travail parce que le maitre mot, selon elle, c’est de faire en sorte que l’administration soit plus performante». Avant de renchérir : «cette dernière peut se faire par la dématérialisation en utilisant les outils qui sont à notre disposition, mais ça peut se faire également en remaniant le cadre institutionnel dans lequel ces opérations se font, en l’occurrence l’idée de trouver des commissions administratives régionales».

Plusieurs commissaires venus des régions ont été présents lors de cette visite pour marquer la fin d’un processus qui a été long mais significatif, partagé et consensuel entre l’administration, le gouvernement à travers les différents départements ministériels et les représentants des agents de l’état. Le ministre de la fonction publique se désole du fait que depuis 2004 il n’y a pas eu d’élection de commission administrative paritaire et de conseil de discipline. Et le président Macky Sall avait donnée comme instruction, selon elle, «d’organiser les élections le 20 avril dernier».

Des notes subjectives ?

Pour terminer, le ministre de la fonction publique a souligné que les agents de l’état, dès lors qu’ils rentrent dans la fonction publique, gravissent les échelons, sont évalués et notés. Mais on se rend compte que tous les agents ont pratiquement les mêmes notes (19,99). Le ministre pense «qu’il faut aujourd’hui réfléchir pour faire en sorte que les fiches soient objectives. Mais il y a d’autres alignements de subjectivité qui, très souvent, entrainent, soit le supérieur hiérarchique à noter de façon subjective. Ce qui fait que tous ont pratiquement les mêmes notes», a-t-elle laissé entendre.
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