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La question des droits de l’homme est ’’sérieuse et délicate’’ en Afrique (Universitaire)
Publié le vendredi 14 mars 2014   |  Agence de Presse Africaine


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Les droits de l’homme dans le continent africain demeurent ‘’une question sérieuse et délicate’’, du moment qu’il se pose des problèmes récurrents de bonne gouvernance et de reconnaissance de la justice et de la liberté, a affirmé, vendredi à Dakar, le professeur Samba Thiam, directeur de l’Institut des droits de l’homme et de la paix (IDHP) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

"Face aux problèmes récurrents, notamment de bonne gouvernance, de l’accès au droit, de la reconnaissance de la justice, de la liberté d’informer, du droit de participation citoyenne, la question des droits de l’homme dans les États d’Afrique est une question sérieuse, une question délicate, surtout quand on met en avant le lien entre les droits et les devoirs, en alliant droits de l’individu avec ceux du peuple", a dit le professeur Thiam.

Il s’exprimait à l’ouverture d’un colloque de deux jours sur ‘’l’odyssée des 30 ans de l’Institut des Droits de l’Homme et de la paix: Histoire des perspectives des droits de l’homme en Afrique’’.

Selon le directeur de l’IDHP, en matière de droits humains beaucoup d’instituts et d’écoles ont été créés et il faut travailler à leur fédération. "Dans cette œuvre, a-t-il estimé, notre institut qui se veut interafricain et continental avec un statut d’institut universitaire, doit jouer un rôle de premier plan".

Revenant sur le parcours et les réalisations de l’IDHP, le professeur Samba Thiam a affirmé : "Pour mes 30 ans, pour mon anniversaire, je m’offre un super cadeau, un énorme cadeau pour mon corps et mon esprit, je reconstitue ma grande famille pour la promotion et la protection des droits de l’homme".

Selon le professeur Amsatou Sow Sidibé, ministre conseiller du chef de l’Etat, l’institut est incontournable dans l’arsenal juridique et de promotion de paix en Afrique.

"L’IDHP a beaucoup fait. Il a énormément fait en matière de formation en droit et de promotion de la paix au Sénégal et en Afrique", a dit le professeur Sidibé, ancienne directrice de l’institut.
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