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Art et Culture

Des acteurs invitent à repenser le cinéma sénégalais dans sa globalitéé
Publié le jeudi 2 fevrier 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise




Des acteurs de la cinématographie sénégalaise ont invité, mercredi, l’Etat du Sénégal à repenser le secteur du cinéma dans sa globalité, en l’appréhendant en terme industriel dans tous les maillons de la chaîne.

‘’[…] quelles politiques et stratégies efficaces l’Etat du Sénégal préconise-t-il pour le développement de son industrie cinématographique nationale ?’’, s’est ainsi interrogé le directeur de la cinématographie, Hugues Diaz.


Il s’exprimait lors d’un séminaire au musée Théodore Monod d’art africain, sur le thème ‘’La politique de développement de l’industrie cinématographique au Sénégal : état des lieux’’.

Dans la quasi-totalité des pays d’Afrique subsaharienne, comme au Sénégal, ce secteur est à repenser dans sa globalité, en appréhendant le cinéma en terme industriel au niveau de tous les maillons : création, production, distribution et exploitation, a-t-il prôné.

Pour Adama Diallo, conseiller du ministre de la Culture, en amont de toute politique de développement comme dans le cas de la culture se trouvent une identification sérieuse et une articulation productive des éléments constitutifs.

‘’C’est pour mieux repérer ces bases que le ministre de la Culture a bien voulu rappeler aux organisations professionnelles et aux acteurs sur la base de préalables importants dont une existence légale avérée, le fonctionnement régulier des instances statutaires et la reddition régulière des comptes’’, a dit M. Diallo.

Au Sénégal, a-t-il relevé, le cinéma et l’audiovisuel créatif (téléfilms, séries télévisées…) jouent un rôle non négligeable dans la société et portent l’image du pays à l’extérieur.

Autrefois pionnier et précurseur en Afrique subsaharienne, le 7ème art sénégalais a connu un déclin sans précédent consécutif certes aux politiques draconiennes d’ajustement structurel, mais aussi à un manque d’anticipation et de prospectives des professionnels du secteur et de l’Etat lui-même, a analysé Hugues Diaz.

Par conséquent, il est fondamental, aux yeux des acteurs du cinéma et de la culture dans sa globalité, que cette situation soit diagnostiquée de la façon la plus approfondie.

Très optimiste le directeur de l’Institut fondamental d’Afrique Noire(IFAN), Professeur Abdoulaye Touré, affirme que ‘’l’Etat du Sénégal a conscience des véritables enjeux des secteurs cinématographique et audiovisuel pour l’émergence culturelle et socio-économique de notre pays’’.

‘’Les succès de notre cinéma à l’étranger, ces dernières années, sont autant de sources de motivation et de visibilité culturelle. Il convient donc d’être optimiste quant à la relance effective du cinéma sénégalais, pour une industrie plus constructive avec un environnement stimulant pour atteindre son plein potentiel’’, a-t-il ajouté.

Ce séminaire, ponctué par la projection d’un film sur les maux du cinéma sénégalais, est organisé par l’(IFAN) et le musée Théodore Monod. Il entre dans le cadre des rencontres annuelles sur les politiques culturelles, avec en ligne de mire les préparatifs du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, prévu du 25 février au 04 mars.
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