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La GSMA invite les gouvernements à collaborer dans le cadre d’un plan mondial en faveur du spectre pour permettre la 5G ultra rapide
Publié le mercredi 1 fevrier 2017  |  GSMA
La
© Autre presse par DR
La GSM Association est une association qui représente 850 opérateurs de téléphonie mobile à travers 218 pays du monde.




Les gouvernements doivent se mettre d’accord afin d’avoir suffisamment de spectre harmonisé pour permettre les débits 5G les plus rapides, des appareils abordables et une itinérance internationale sans interférences transfrontalières.

1 février 2017, Londres. La GSMA demande aux gouvernements et régulateurs du monde entier de s’engager à répondre aux besoins de la 5G en vue de la Conférence mondiale des radiocommunications qui aura lieu en 2019 (CMR-19). La 5G est en mesure de créer une société « hyper connectée », répondant aux besoins variés d’un ensemble très diversifié de connexions - des machines industrielles dans les usines aux véhicules automatisés, en passant par des services en pleine croissance comme la vidéo à la demande.

« Bien que le secteur de la téléphonie mobile, les institutions universitaires et les organismes définissant les normes internationales développent les technologies essentielles à la 5G, la réussite dépendra fortement d’un accès abordable à la quantité de spectre requise », a déclaré John Giusti, Chef de la Réglementation à la GSMA. « Il est primordial que suffisamment de nouveau spectre soit mis à disposition de la téléphonie mobile – et que les opérateurs soient autorisés à réaffecter le spectre existant pour la 5G lorsque cela sera nécessaire. Les gouvernements jouent un rôle central dans le processus de la CMR-19 pour identifier le spectre harmonisé pour la 5G et encourager l’investissement nécessaire dans les réseaux. »
Les services 5G ultra rapides nécessiteront des quantités de spectre si importantes que les gouvernements et les régulateurs recherchent déjà des fréquences nettement supérieures à celles utilisées traditionnellement pour les services mobiles. Alors que ce travail est essentiel, la GSMA a souligné que le spectre mobile doit être rapidement identifié dans trois plages de fréquences clés – dont les bandes de basses fréquences traditionnelles – pour permettre une large couverture et soutenir tous les cas d’utilisation. Les trois plages sont : en dessous de 1 GHz, entre 1 et 6 GHz et au-dessus de 6 GHz :
• En dessous de 1 GHz : pour permettre une large couverture dans les zones urbaines, périurbaines et rurales et contribuer à soutenir les services pour l’Internet des Objets (IdO).
• Entre 1 et 6 GHz : cette plage offre un bon éventail d’avantages en termes de couverture et de capacités, incluant le spectre dans la plage 3,3-3,8 GHz qui devrait être à la base de bon nombre des premiers services 5G.
• Au-dessus de 6 GHz : nécessaire pour satisfaire les très hauts débits prévus pour la 5G ; on s’intéressera en particulier aux bandes de fréquences au-dessus de 24 GHz.


Recommandations en matière de politiques pour assurer l’avenir de la 5G
Dans un nouveau document de positionnement sur le spectre pour la 5G publié aujourd’hui, la GSMA a formulé plusieurs recommandations qui permettront au secteur de la téléphonie mobile d’obtenir le spectre nécessaire pour la 5G, dont :
1. Un spectre harmonisé pour les hautes fréquences de la téléphonie mobile est requis pour garantir que les services 5G répondent aux attentes futures : Les gouvernements du monde entier doivent collaborer dans le cadre d’une approche harmonisée car les services 5G nécessiteront d’importantes quantités de spectre. Si ces bandes de fréquences plus élevées ne sont pas mises à disposition de la 5G, il ne sera peut-être pas possible d’obtenir un changement radical dans les hauts débits pour la téléphonie mobile et de satisfaire le trafic de données mobiles en croissance rapide, en particulier dans les zones urbaines fréquentées.
2. Les gouvernements se doivent d’adopter des mesures politiques nationales pour encourager d’importants investissements sur le long terme dans les réseaux 5G : Les déploiements nécessiteront d’importants investissements dans les réseaux du fait du très grand nombre de sites de petites cellules nécessaires pour offrir des débits très élevés. Le rythme des déploiements, la qualité de service et les niveaux de couverture seront compromis sans un encouragement des gouvernements. Les gouvernements doivent examiner et entreprendre des actions appropriées pour les mesures politiques à un niveau national afin que les réseaux soient évolutifs en vue d’accueillir la 5G.

3. La CMR-19 sera vitale à la réalisation de la vision d’un ultra-haut débit pour la 5G et de dispositifs à bas coût : Les gouvernements et régulateurs ont en main la clé pour permettre les débits les plus élevés pour la 5G, des dispositifs à bas coût, une itinérance internationale et des interférences transfrontalières minimales. Ils doivent planifier pour le futur, en soutenant le spectre pour la 5G à l’approche de la CMR-19 et lors de celle-ci. Si les gouvernements ne parviennent pas à se mettre d’accord sur un ensemble commun de bandes, alors le spectre pour la 5G pourrait devenir fragmenté, ce qui est susceptible de renchérir le coût des appareils et de compromettre un accès élargi et abordable à la 5G.
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