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Présidentielle de 2019: Khalifa Sall livre quelques axes de son programme
Publié le mardi 31 janvier 2017  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DF
Les maires des villes de Dakar et Montréal signent une convention
Dakar, le 11 Octobre 2015 - La ville de Dakar et la ville de Montréal signent une convention. Cet accord de partenariat vise à bâtir des relations étroites, à poursuivre des objectifs de croissance et développement mutuels. Photo: Khalifa Ababacar Sall, maire de Dakar




Le secrétaire national à la vie politique du Parti socialiste (Ps) et maire de Dakar, Khalifa Sall, a également exposé hier, dimanche, quelques axes de son programme présidentiel. Invité de l’émission Grand jury de la Rfm, le responsable socialiste tout en refusant de dire s’il sera candidat ou non à la prochaine présidentielle de 2019 a précisé qu’il a une forte ambition de servir son pays.

Le maire socialiste de Dakar est en effet largement revenu sur ce qu’il fera si un jour il est porté par les Sénégalais à la tête du pays. Tout en refusant de dire s’il sera candidat ou non à la présidentielle de 2019, le secrétaire à la vie politique du Parti socialiste (Ps) a toutefois décliné son ambition pour le Sénégal. Face à notre confrère Mamoudou Ibra Kane, il a listé plusieurs axes dont les trois principaux sont notamment la reconstruction de la nation sénégalaise, la refondation de l’État et un programme de gouvernance économique différente du Pse et basée sur une gouvernance de rassemblement et d’apaisement. Citant entre autres la crise casamançaise et la crise religieuse mais aussi d’autres problèmes qui pourraient, selon lui, ébranler la nation, Khalifa Sall a souligné qu’ « on me prête beaucoup de choses et cela signifie au moins que j’ai de quoi proposer aux Sénégalais.

Dans la foulée, il a déclaré : «Un homme politique a une forte ambition de servir son pays, d’être utile à son pays à quelque niveau que ce soit. La présidence n’est pas un objet de fixation. Moi, je suis socialiste et nous avons envie de construire la nation sénégalaise en la consolidant. Aujourd’hui, vous le reconnaissez tous, cette nation connait des fissures, connait quelques soucis de cohésion. Le particularisme commence à émerger. Les contestations de différents ordres existent et sont en sourdine. La réussite de Senghor avait été de construire une nation. Il nous faut donc régler ces fissures pour avoir une nation plus solide».

Poursuivant son propos, le maire de Dakar ajoutera que la deuxième chose qu’il s’engage à faire, une fois à la tête de l’État, sera la refondation de ce même État. «Ce que nous reconnaissons tous à Senghor, c’est qu’on avait un État, un État impartial qui était un instrument autour et pour lequel, chaque Sénégalais, à quelque niveau qu’il se situait, s’y sentait serviteur. Aujourd’hui, avec l’évolution de notre démocratie, on n’a plus une administration neutre. Aujourd’hui, les hauts fonctionnaires sont tous obligés d’aller faire de la politique. Ils sont tous membres et militants du parti au pouvoir. Est-ce que les serviteurs de l’État doivent se départir de leur neutralité, leur patriotisme pour le Sénégal et être obligés d’aller faire de la politique ? Il faut crédibiliser l’État et permettre à ceux qui le servent comme ce qui en jouissent de pouvoir accéder à tout sans être obligés d’être inféodés à un parti politique. Que le haut fonctionnaire, le magistrat soit sûr qu’en âme et conscience, il peut faire sa carrière, des avancements sans avoir besoin d’être couvert par quelqu’un ou obligé de plaire à sa hiérarchie».

Abordant enfin la question de la gouvernance économique, Khalifa Sall a tenu à préciser que non seulement, il ne se reconnait pas dans tout ce que fait le gouvernement en place, mais aussi qu’il ne l’engage pas. «Moi, je suis un socialiste et il y a deux mamelles auxquelles je tète : la pensée politique de Léopold Sédar Senghor et l’action inachevée de son œuvre à la tête de l’État. Je voudrais mettre en place un État qui sert, une gouvernance de rassemblement et d’apaisement. Il nous faut aller vers une gouvernance apaisée, une nation réconciliée pour aller vers une politique économique marquée par une gestion participative qui serve les ressources humaines et qui se construit à partir de la richesse de nos ressources nationales dont l’agriculture».
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