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Sud Quotidien N° 6264 du 14/3/2014

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Affaire des coups de feu à Matam: Farba présent, l’arme absente, Dramé attendu
Publié le vendredi 14 mars 2014   |  Sud Quotidien




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L'enquête sur les coups de feu de Matam n'avance pas, dixit le procureur près le tribunal régional. Cheikh Diankhoumpa déplore ainsi l'attitude des responsables politiques de la région qui prétextent de leurs activités politiques à Dakar pour retarder leur audition. Les armes utilisées, n'ont pas, non plus été déposées au commissariat, précise-t-il.

Nonobstant les auditions de Mamadou Mory Diaw (maire de Matam), de Farba Ngom (député et responsable politique de l’APR), l’enquête sur l’affaire dite des coups de feu de Matam n’évolue pas. Ou du moins, c’est la conviction du procureur près le tribunal régional de Matam. Cheikh Diankhoumpa que nous avons joint au téléphone hier, jeudi 13 mars 2014, a déclaré que les autorités politiques citées dans l’affaire le week-end dernier, font dans le «dilatoire».

«Farba Ngom a été entendu. Mais, il n’a pas emmené l’arme avec laquelle il avait tiré les coups de feu. Les autres personnes qui l’accompagnaient et qui étaient citées dans l’affaire n’ont pas été entendues, non plus», regrette M. Diankhoumpa, qui ajoute qu’il y a une troisième personne, Abdoulaye Dramé (président du Conseil régional de Matam) qui est toujours attendu au niveau du commissariat. «Comme les autres, il prétexte de ses activités politiques et préfère rester à Dakar. Or, quand on est convoqué par la justice, on doit répondre, sinon on vous y contraint», peste le procureur du Tribunal régional de Matam.

M. Dramé que nous avons joint au téléphone hier, soutient qu’il va déférer à la convocation jeudi prochain, précisant, comme les autres (Farba Ngom et Mamadou Mory Diaw), n’avoir reçu aucune convocation. «Je n’ai reçu aucune convocation, ni en mains propres, ni dans mes courriers», souligne l’ancien maire de Matam avant de s’empresser d’ajouter, «le commissaire m’a quand même appelé pour me dire qu’il souhaiterait m’entendre». Ce qu’il dit trouver «normal» en tant que responsable politique.

La hiérarchie veut des explications dans 48h

Par ailleurs, Cheikh Diankhoumpa a également confirmé qu’il a reçu une demande d’explication, de sa hiérarchie, notamment l’Avocat général du Tribunal de Saint-Louis. En termes clairs, ce dernier, lui a intimé l’ordre de lui fournir des explications dans les 48 heures sur les raisons qui l’ont poussé à ouvrir une enquête suite aux incidents de Matam.
Cheikh Diankhoumpa confirme aussi avoir demandé une affectation, sans donner les raisons qui motivent sa volonté de quitter la capitale régionale de Matam.

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