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Gambie: retour du président Barrow prévu jeudi après-midi (sources officielles)
Publié le mercredi 25 janvier 2017  |  AFP
Prestation
© aDakar.com par DF
Prestation de serment du président gambien Adama Barrow
Dakar, le 19 janvier 2017 - Le président gambien Adama Barrow a prêté serment à l`Ambassade de la Gambie au Sénégal. La cérémonie s`est tenue en toute sobriété en présence plusieurs ambassadeurs et invités.




Dakar - Le suspense autour du retour en Gambie du nouveau président Adama Barrow, attendu dans son pays depuis le départ en exil de Yahya Jammeh, s’est dissipé mercredi, avec l’annonce de son arrivée jeudi après-midi à Banjul.
Accueilli au Sénégal depuis le 15 janvier à la demande de la Communauté
économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui craignait pour sa
vie durant les derniers jours du mandat de M. Jammeh, M. Barrow différait
jusque là son retour, invoquant des craintes persistantes pour sa sécurité.
"L’arrivée à Banjul du président Adama Barrow est prévue jeudi 26 janvier
2017 à 16H00 (locales et GMT). Tout changement à ce programme sera
communiqué", affirme un message publié mercredi matin sur un compte Facebook à
son nom.
Interrogé sur l’authenticité de ce message, son conseiller Mai Fatty a
répondu: "Oui, demain (jeudi) après-midi", dans un texto à l’AFP à Dakar. Une
source à la présidence sénégalaise a confirmé que cette information était
"exacte".
Ni Adama Barrow, ni son entourage n’avaient jusqu’à présent officiellement
annoncé de date pour son retour, attendu depuis le départ en exil le 21
janvier au soir de l’ex-président Yahya Jammeh, accueilli en Guinée
équatoriale.
Vainqueur de l’élection présidentielle du 1er décembre face à Yahya Jammeh
- qui avait initialement reconnu sa défaite avant de se raviser le 9 décembre
déclenchant une crise de six semaines -, Adama Barrow a prêté serment le 19
janvier à l’ambassade de Gambie à Dakar.
Il n’est plus apparu, ni ne s’est exprimé en public depuis à l’adresse de
son peuple, à part une série d’interviews accordées à des médias locaux et
internationaux à Dakar.
A Banjul, une responsable de la coalition qui a porté M. Barrow au pouvoir,
a salué cette nouvelle "exaltante". "Il est important qu’il vienne pour éviter
le vide" du pouvoir, a-t-elle déclaré à l’AFP.

- Mercenaires cachés -

Les attentes et les défis s’annoncent immenses, à commencer par la mise en
place d’une administration, qui semblait mal engagée, la vice-présidente
choisie par M. Barrow, Fatoumata Jallow Tambajang, étant en principe atteinte
par une limite d’âge constitutionnelle.
"J’ai dit au président Barrow que de nombreuses préoccupations sont
soulevées" depuis la nomination de Mme Tambajang, pourtant "faite de bonne foi
sur la base de faits disponibles", a indiqué mardi à Banjul son porte-parole,
Halifa Sallah.
Il a été suggéré au chef de l’Etat de constituer "un comité de
vérification", a-t-il précisé, se disant "sûr que si de nouveaux faits
apparaissent", cette nomination pourrait être réexaminée.
Le président gambien a demandé la poursuite de l’opération militaire de la
Cédéao, lancée le 19 janvier à partir du Sénégal pour forcer M. Jammeh à céder
le pouvoir, jugeant les conditions de sécurité insuffisantes pour rentrer.
"Le président Adama Barrow nous a demandé deux ou trois semaines pour que
nous puissions étudier s’il y a des stocks d’armes quelque part. Et s’il y a
des mercenaires cachés quelque part", a déclaré mardi le président de la
Commission de la Cédéao Marcel Alain de Souza.
La Gambie, petit pays anglophone totalement enclavé dans le Sénégal, à
l’exception d’une étroite façade côtière prisée des touristes, été dirigée
d’une main de fer pendant 22 ans par Yahya Jammeh, un ancien militaire.
M. Barrow a également demandé aux forces de la Cédéao de rester six mois
dans le pays, une décision qui appartiendra aux responsables militaires de la
Cédéao, a souligné M. de Souza.
Le départ de M. Jammeh a favorisé le retour de milliers de personnes qui
avaient fui le pays par crainte de troubles ou de combats. Jusqu’à lundi, au
moins 8.000 d’entre elles étaient rentrées et "les mouvements de retour se
poursuivent", selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR)
mardi.
sst-jom-mrb/jhd
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