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Le parquet a requis 20 ans de travaux forcés: Le Nigérian avait 72 boulettes de cocaïne dans le ventre
Publié le jeudi 19 janvier 2017  |  Enquête Plus
Cérémonie
© aDakar.com par DF
Cérémonie publique d`incinération de drogue
Dakar, le 07 Novembre 2014- Le ministre de l`Intérieur et de la Sécurité publique a participé à une cérémonie publique d`incinération de drogue, en présence du directeur de l`Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), Mame Seydou Ndour.




Le 7 février prochain, si la Chambre criminelle suit le réquisitoire du parquet, le Nigérian Charles Eboni va croupir en prison pour 20 ans avec travaux forcés pour trafic international de cocaïne.

Charles Eboni, ressortissant nigérian, croupit dans les geôles sénégalaises, depuis 4 ans. Mais ses affaires risquent de ne pas s’arranger, si la Chambre criminelle de Dakar suit le réquisitoire du parquet. Qui a requis, hier 20 ans de travaux forcés contre celui qui a été jugé pour trafic international de drogue. La décision est attendue au 7 février. Il ressort des faits que les éléments de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Octris) ont reçu une information selon laquelle un ressortissant nigérian devait venir à Dakar, dans la nuit du 17 au 18 février à partir d’un vol en provenance de Sao Paolo via la capitale tunisienne. Au cours de son escale à l’aéroport de Tunis, Charles Eboni a eu des maux de ventre. S’étant refugié dans les toilettes, il a expulsé 40 boulettes de cocaïne qu’il a enveloppées dans ses chaussettes avant de les dissimuler dans son slip. Le Nigérian, comme si de rien n’était, a continué son voyage.

Lorsque le vol indiqué aux éléments de l’Ocrtis a foulé le sol sénégalais, il a été aussitôt appréhendé. Soumis à une fouille, les objets du crime ont été découverts par devers lui. Pis, le test d’urine effectué a révélé que Charles Eboni avait ingurgité de la drogue. Une radiographie de son abdomen a montré la présence d’autres boulettes dans son estomac. Sur ces entrefaites, le Nigérian a subi une intervention à l’hôpital Principal de Dakar où il a expulsé 32 boulettes. Questionné, l’accusé n’a fait aucune difficulté pour reconnaître les faits, tout en expliquant avec force détails les raisons de son acte.

Face aux enquêteurs, Charles Eboni a déclaré qu’au cours de son premier séjour de trois semaines à Sao Paolo (Brésil) pour des raisons de commerce, il a rencontré un compatriote qui, au détour d’une discussion, l’avait convaincu de vendre de la drogue. ‘’Il m’a dit que c’était beaucoup plus lucratif, car pouvant me permettre de gagner beaucoup d’argent. Je n’ai pas hésité, parce que je m’apprêtais à organiser les funérailles de ma mère et il a proposé de m’aider. Ainsi, nous sommes tombés d’accord sur un marché de 5 500 dollars dans lequel je devais gagner après vente la somme de 28 000 dollars. Du coup, j’ai renoncé à l’achat des marchandises, avant de me consacrer à cette nouvelle activité‘’, a-t-il narré. Le lendemain, un individu s’est présenté à son hôtel pour lui remettre 72 boulettes de cocaïne qu’il a avalées avant de prendre son vol comme convenu, le jour suivant.

Selon le parquet, l’inculpé a toujours été constant dans ses déclarations et ceci tout au long de cette procédure. Non sans préciser que c’est un novice dans ce milieu. L’avocat de la défense a plaidé ‘’la disqualification des faits en transport, compte tenu du statut de délinquant primaire de son client’’ avant de solliciter une application bienveillante de la loi.
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