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Sud Quotidien N° 6263 du 13/3/2014

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Accompagnement de la BAD dans les politiques de développement: Flexibilité et audit ne militent pas à la performance
Publié le jeudi 13 mars 2014   |  Sud Quotidien


Amadou
© Autre presse
Amadou BA


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Ce sont quelques 913 milliards qui ont été injectés au Sénégal par le groupe de la Banque africaine de développement (Bad) dans des secteurs dits prioritaires depuis 1972, date de la coopération bilatérale entre le Sénégal et l’institution. Toutefois, la flexibilité de la banque et son audit militeraient à une certine contre performance. C’est ce qui ressort de la 10ème revue annuelle conjointe tenue hier, à Dakar, en présence d’Amadou Ba, ministre de l’Economie et des finances.

Le groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a tenu hier mercredi, à Dakar, sa 10ème revue annuelle conjointe de sa coopération avec le Sénégal. Un moment d’évaluation et d’échanges sur la mise en œuvre des programmes d’une part et d’autre part de déceler les forces et les points d’améliorations des interventions de l’institution. Dans le rapport, il est préétabli une bonne mise en œuvre des programmes pour l’amélioration du cadre de vie des populations bénéficiaires, hormis la flexibilité et l’audit qui ne concourraient pas à la performance de celle-ci.

Une coopération fructueuse, fortement planifiée sur un Document de stratégie pays (Dsp). Lequel document, fruit d’une large concertation entre le gouvernement, la Bad, la société civile et le secteur privé, a permis d’orienter le soutien dans des secteurs prioritaires tel que la santé, l’éducation, les infrastructures routières et le développement rural. A ce titre, les résultats de la Bad indiquent clairement que le Sénégal est à la pointe en matière de partenariats public-privé dans le secteur des infrastructures.

D’ailleurs, le portefeuille de la banque au Sénégal compte au total 13 opérations actives pour le guichet public représentant un niveau d’engagements nets de plus de 167,7 milliards de francs CFA dont 86 milliards de francs CFA décaissés soit environ 51,5% de taux de décaissement. Ainsi, le secteur rural représente 38,5% de ces engagements, suivi des infrastructures 24%, du secteur de l’eau et de l’assainissement 13,7%, l’appui à la gouvernance économique et financière 13% et le social 10,8%.

Ces financements ont bénéficié à des secteurs prioritaires tels que la santé, l’éducation, les infrastructures routières et le développement rural.

C’est dans cette option que Mamadou Lamine Diallo, représentant résident régional de la Bad, annonce «l’approbation de trois nouveaux projets d’ici juin 2014».

Au sujet de la flexibilité, il ressort que la banque se doit d’être « un peu plus souple » pour avaliser certaines réorientations qui s’imposent en priorités en un moment donné. Pour ce qui est l’audit, le non dépôt à date échue des rapports d’audit constitue une cause de suspension des décaissements.

Ce qui fera dire à Amadou Ba ministre de l’Economie et des finances qu’ «il convient d’engager une concertation entre les acteurs de la chaine de l’audit des projets sur les causes des rejets afin de proposer des solutions qui devraient être immédiatement appliquées».

Pour rappel, depuis 1972, date de la coopération bilatérale entre le groupe de la banque africaine de développement (Bad) et le Sénégal, pour l’amélioration du cadre de vie des populations sénégalaises, les interventions de l’institution à travers son action multiforme tant sur le plan du volume de financements mobilisés que sur le nombre de projets réalisés, s’évaluent à 913 milliards de francs CFA.

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