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Élections législatives 2017: Les consignes de Wade pour battre Macky
Publié le lundi 16 janvier 2017  |  Sud Quotidien
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© Agence de Presse Africaine par EAG
Après le verdict de la CREI, désolation et déception chez les partisans de Karim Wade
Dakar, le 24 mars 2015 - Le verdict est tombé sur le procès Karim Wade. Le fils de l`ex président Abdoulaye Wade a é té condamné à 6 ans de prison. Verdict qui a crée désolation et quelques scènes de violences vite maitrisées.




Me Abdoulaye Wade a donné le feu vert à sa formation, le parti démocratique sénégalais (Pds), de prendre langue avec l’opposition pour la constitution d’une alliance «gagnante » en 2017. Dans une lettre adressée au Comité directeur du Pds, en date du 12 janvier, le «pape » du Sopi est convaincu que le Pds, avec de bonnes alliances, peut défaire Macky Sall et son camp.

Me Abdoulaye Wade, dans une lettre en date du 12 janvier, demande aux responsables du parti démocratique sénégalais (Pds) « de prendre langue avec les partis de l’opposition en vue d’une alliance gagnante basée sur un programme minimum, pour défaire le régime de Macky SALL et le mettre hors d’état de nuire ». L’ex président a chargé, le Coordonnateur Général du Pds, Omar Sarr, «de prendre des dispositions, dès maintenant, pour une alliance gagnante de l’opposition et de me rendre compte».

Le «pape » du Sopi est convaincu que «le Pds seul est capable de secouer rudement le baobab mais pourra, sûrement, avec de bonnes alliances le terrasser ». Les élections législatives seront, dit-il, un tournant politique majeur et qu’il faut oser prendre des décisions qui peuvent défaire, dès 2017, le régime de Macky SALL.

En effet, pour Me Wade, «conformément à son habitude, le Gouvernement va utiliser les ennemis du dehors - c’est naturel - mais, aussi, ceux de l‘intérieur, tapis et camouflés en notre sein qui vont, sous le prétexte de sauver le parti, d’une prétendue phagocytose des fronts et des alliances, entreprendre une campagne de discrédit et d’insinuations sournoises pour saper le moral des militantes et des militants. Mais ceux-ci, formés à l’école d’une opposition qui s’est forgée le temps d’une génération saura faire face».

Le libéral en chef est loin de prendre pour argent comptant les déclarations des autorités sur la date des élections législatives : «Je sais aussi que malgré les différentes déclarations de Macky Sall et de certaines autorités, la date des élections législatives n’est pas fixée dans leur schéma. Nos adversaires sont sûrs de les perdre. Aussi, cherchent-ils, en vain, une bonne date pour leur stratégie ». Et d’ajouter : «Il faut continuer à exiger que les élections se tiennent dans le respect du calendrier républicain mais il ne faut surtout pas nous laisser surprendre car ils peuvent tout aussi bien feindre le souhait du renvoi pour, au dernier moment, maintenir les dates et nous surprendre dans l’impréparation »

Par ailleurs, Me Wade a demandé aux libéraux et à l’opposition de «maintenir la pression pour obtenir le minimum sine qua » sur la réforme du code électoral. Pour lui, l’opposition doit exiger la «mise en place d’une autorité consensuelle chargée d’organiser les élections ; le maintien du nombre de députés à son niveau actuel, y compris un quota pour la diaspora, et la répartition équitable et non politicienne des sièges de députés de la diaspora entre les partis, les Ongs et les associations, sur la base d’une appréciation consensuelle de leur représentativité ». Et il se félicite de la saisine par Mankoo du Conseil Constitutionnel sur certains aspects de la loi électorale. Et demande à l’opposition de « préparer des dossiers solides et communiquer avec l’opinion nationale et internationale ».

Me Wade s’est ainsi félicité du «grand succès » du Pds et de l’opposition «en ramenant à l’Assemblée nationale la loi controversée sur la refonte du Fichier Electoral. C’est la conséquence de la lutte menée avec l’opposition, en termes de manifestations populaires publiques, de lettres et rencontres avec les ambassades qui ont amené ce résultat », dit-il.
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