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Aïda Mbodj met en garde les responsables du PDS : « Le parti doit éviter les parachutages… »
Publié le samedi 14 janvier 2017  |  Walf Fadjri L’Aurore
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© Autre presse par DR
Présidence groupe parlementaire des libéraux: Modou DIAGNE Fada out, Aïda MBODJI récupère le poste




La date des prochaines élections législatives ne fait pas encore l’unanimité mais les responsables politiques se penchent d’ores et déjà sur ces joutes électorales. En visite à Yeumbeul-Sud pour notamment redynamiser son mouvement Alliance nationale pour la démocratie (AND), Aïda MBODJI a saisi cette occasion pour dire ce qu’elle attend de ces élections. S’agissant de l’une des étapes importantes de cette élection devant élire les représentants du peuple, l’ancien maire de Bambey donne sa recette. «Les investitures au sein du PDS doivent tenir compte de la représentativité de chaque responsable. Le parti doit éviter les parachutages et mettre les gens qu’il faut pour pouvoir gagner ces élections législatives qui sont d’une importance capitale », observe Aïda MBODJ.
Interpellant ses camarades de parti, la responsable libérale leur demande de mouiller davantage le maillot. «Les responsables du PDS doivent sortir de leur torpeur pour descendre à la base et massifier le parti si on veut gagner les élections. Ce n’est pas dans les bureaux et salons qu’on va faire gagner le parti. C’est sur le terrain qu’on peut convaincre par des actes concrets et non pas dans les bureaux et salons», indique-t-elle.
Aïda MBODJI demande aux responsables de s’impliquer davantage d’autant que, selon elle, cette présente législature a montré ses limites et qu’une alternative devrait être proposée aux Sénégalais. «C’est une Assemblée nationale de soi-disant rupture qui a déçu tout le peuple sénégalais. Car il y a une majorité mécanique qui ne prend pas en compte les préoccupations des populations y compris celles de la banlieue. Vous n’entendez même pas les députés de la banlieue plaider pour les populations. C’est pourquoi j’appelle tous mes frères de parti à se battre pour inverser la tendance en vue de répondre aux aspirations des populations», martèle l’ancienne responsable socialiste.
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