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Le Soleil N° 13140 du 13/3/2014

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Économie

Guichet public de la BAD: Le Sénégal atteint un taux de décaissement de 51,5%
Publié le jeudi 13 mars 2014   |  Le Soleil


Le
© aDakar.com par DF
Le premier ministre a présidé un forum dans le cadre de la célébration des 40 années de la Banque Islamique de Développement
Le premier ministre Aminata Touré à présidé un Forum sur la Banque Islamique de Développement. Dix-sept pays africains ont été représentés. L’organisation de la réunion rentre dans le cadre des célébrations marquant le 40e anniversaire de la BID. Il est question, lors de ce forum, de dresser le bilan des activités menées par la banque (la BID) dans les pays membres et non-membres, d’identifier les difficultés rencontrées, et de participer à la planification d`une nouvelle stratégie décennale. Amadou Bâ, ministre de l`économie et des finances


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Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ, a salué, hier, la bonne performance du portefeuille de la Bad estimé à 360 milliards de FCfa répartis dans 24 projets avec un taux de décaissement de plus de 50% pour le guichet public.

Présidant, hier, la revue annuelle conjointe du programme de coopération entre le Sénégal et la Banque africaine de développement (Bad), le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ, a salué la « bonne performance du portefeuille » de cette institution financière. Il s’est notamment réjoui de la bonne mise en œuvre des projets et du niveau important du taux de décaissement (51,5% pour le guichet public). Ce qui a valu au Sénégal une bonification de 5 milliards de FCfa. Au total, l’ensemble du portefeuille est estimé à 360 milliards de FCfa répartis sur 24 projets. Dans le détail, le portefeuille compte 13 opérations pour le guichet public (soit 167,3 milliards de FCfa), six opérations pour le guichet du secteur privé (146,27 milliards de FCfa destinés notamment aux infrastructures routières, aéroportuaires et énergétiques). Concernant le guichet public, le secteur rural (38,5% des engagements) se taille la part du lion, suivi des infrastructures (24%), l’eau et l’assainissement (13,7%), l’appui à la gouvernance économique et financière (13%) et du secteur social (10,8%).

Au niveau régional, la Bad appuie les efforts d’intégration régionale. C’est ainsi que le Sénégal bénéficie de six opérations multinationales pour un montant cumulé de 87 milliards de FCfa à fin 2013. Plus récemment, la Bad a pris un engagement de 400 milliards de FCfa en faveur du Sénégal lors du Groupe consultatif de Paris (24-25 février 2014). Pour rappel, la Bad a investi plus de 940 milliards de FCfa au Sénégal depuis 1972.

Mamadou M Ndongo BADAux yeux du ministre de l’Economie et des Finances, grâce à ce soutien « multiforme et dynamique », le Sénégal tente de répondre aux défis auxquels il est confronté, à savoir l’amélioration du bien-être de la population dans un contexte d’accélération de la croissance économique et d’approfondissement de la démocratie. S’il note des avancées significatives sur le délai de traitement des dossiers, de passation des marchés ou de maîtrise des procédures de la Bad, Amadou Bâ estime que des efforts restent à fournir notamment sur la question des audits, qui constitue un motif fréquent de suspension de décaissement. Les autres contraintes ont pour noms : retard dans le démarrage et la mise en œuvre des projets, absence d’un plan de gestion environnemental et social dans certains projets, insuffisance dans la gestion financière, etc. Pour le représentant-résident de la Bad au Sénégal, Mamadou Lamine N’Dongo, le principal défi est désormais de maintenir le cap et de poursuivre, sans relâche, les progrès accomplis dans la gestion des opérations de la Banque. Il recommande de recourir systématiquement aux contrats de performance et de mettre en place un système de suivi-évaluation pour tous les projets.

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