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Sud Quotidien N° 6263 du 13/3/2014

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Farba Ngom sur son audition à Matam: « On cherche à atteindre Macky à travers ma personne »
Publié le jeudi 13 mars 2014   |  Sud Quotidien




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L’audition de Farba Ngom annoncée sur tous les toits ce jeudi s’est finalement tenue hier mercredi dans la matinée durant plus de deux heures au niveau du commissariat de police de Matam.

Cité dans des violences politiques survenues il y a près de dix jours dans la commune de Matam, le parlementaire a été entendu durant deux tours d’horloge par le commissaire central. Ainsi, le député Farba Ngom qui est la troisième personnalité de l’APR à être convoqué par le procureur de Matam, a donné sa version des affrontements violents qui avaient fait avorter la rencontre du comité départemental de l’Alliance pour la République.

En dernier lieu toutefois, si l’on sait que le maire de la commune de Matam, Mamadou Mory Diaw, a déjà déféré à la convocation du commissaire central, tout comme son adversaire et camarade «apériste», Mody Sy PCA de la Sones qui sont aussi impliqués que Farba Ngom dans ce dossier.

Déferrant ainsi à la convocation de la justice, le député s’est plu à annoncer après son audition que ce qui s’est passé relevait tout simplement d’un scénario posé par des opposants et des personnes malintentionnées qui entendaient se servir de sa personne pour accéder au président Macky Sall ! «Je suis respectueux de la justice sénégalaise. Je n’entends donner à quiconque l’opportunité de dire le contraire. J’étais obligé de répondre à une convocation. Je n’ai jamais reçu de convocation du procureur en main.

Le jour de la Ziaara de Thilogne, on s’est parlé au téléphone. Je lui ai dit que j’avais une réunion du directoire de mon parti à Dakar. Il m’a dit qu’il a envoyé une convocation au commandant de la gendarmerie pour moi. Il m’a même dit que je devais répondre à la convocation dès sa réception ; et j’étais d’accord. Je lui ai rétorqué que j’étais même prêt le faire la nuit dès réception».

Quid de l’audition ? «Je ne peux pas entrer dans le fond de l’audition. Le commissaire m’a posé des questions auxquelles j’ai répondues. Le reste, je pense que force restera à la loi. Je laisse la justice faire son travail», a-t-il déclaré.

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