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Sud Quotidien N° 6263 du 13/3/2014

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Tenue des élections locales en Juin: L’opposition opte pour l’ancien Code
Publié le jeudi 13 mars 2014   |  Sud Quotidien


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© Autre presse par DR
Code électoral: reprise des négociations entre la majorité et l’opposition


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Pour amener le gouvernement à respecter la date retenue pour les élections locales, initialement prévues au mois de juin 2014, le Collectif des partis de l’opposition dit préférer l’ancien Code électoral. Ils l’ont annoncé hier, mercredi 12 mars 2014, face à la presse au siège du parti Rewmi.

Le Collectif des partis de l’opposition propose le maintien de l’ancien Code électoral pour amener le gouvernement au respect du calendrier républicain. Face à la presse hier, mercredi 12 mars 2014, au siège du parti Rewmi, l’opposition réunie autour d’un collectif a pointé du doigt le gouvernement sur les blocages notés dans la révision du Code électoral. Pour eux, la coalition Benno Bokk Yakaar fait dans le dilatoire pour encore reporter les élections locales. Toujours est-il que les travaux de la revue du Code électoral ont connu des points d’achoppement. La pomme de discorde constitue le mode de scrutin sur la ville, ainsi que la clé de répartition des deux modes de scrutin (majoritaire et proportionnelle) compte tenu des chamboulements en perspective avec la réforme de l’Acte III de la décentralisation.

Ababacar Fall du parti de l’opposition, And-Jëf/ Parti africain pour la démocratie et le socialisme (Aj/Pads) estime que le «le statuquo ante ou le recours à l’ancien code est un moindre mal pour tenir les élections locales à date échue ».

Dans la déclaration liminaire lue par Fatou Sock, les partis de l’opposition propose pour améliorer le système électoral, « d’avoir au niveau des trois types de collectivités locales, un scrutin mixte avec une clé de répartition de 40% pour la majorité et de 60% pour la proportionnelle ». Pendant ce temps-là, l’opposition soutient que la « mouvance présidentielle propose pour le département et la commune un scrutin mixte avec 60% à la majoritaire et 40 à la proportionnelle. Et pour la ville, une désignation des conseillers municipaux à partir de la liste majoritaire des communes qui la compose ».

Pour les partis de l’opposition, cette proposition constitue une violation flagrante de la Constitution en son article 102 qui dispose que « les collectivités locales constituent le cadre institutionnel de la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques. Elle s’administrent librement par des assemblées élues ».Ne pouvant pas concevoir cette proposition de suppression des élections au niveau des conseils de ville, l’opposition maintien toutefois sa détermination d’un mode de scrutin mixte pour les trois types de collectivités locales.

« Nous réitérons notre adhésion à la proposition à la solution médiane pour une clé de répartition unifiée des sièges sur la base de 45% pour le scrutin majoritaire et 55% pour celui proportionnel, afin de favoriser la pluralité au sein des conseils tout en veillant à leur stabilité », indique toujours le texte.

A moins de trois mois de la date initialement prévue pour la tenue des élections locales, l’opposition réaffirme son « refus d’avoir l’arbitrage du Chef de l’Etat qui est un Chef de parti. Nous exhortons le gouvernement à respecter le calendrier républicain en tenant les élections à date échue ».Au terme des travaux, rappelons-le, qui se sont étendus sur douze séances au cours desquelles 125 propositions touchant quelques 83 articles ont été examinés, les partis légalement constitués, se sont accordés sur 77 points. On note 02 désaccords, 04 réserves soulevées et 10 recommandations formulées.

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