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Violences politiques : Bamba Fall et Cie en prison, quid des apéristes
Publié le mercredi 11 janvier 2017  |  Walf Fadjri L’Aurore
Bamba
© Autre presse par DR
Bamba Fall, maire socialiste de la Médina




Bamba FALL et Cie risquent la Chambre criminelle. Pourtant, des violences plus graves commises par des responsables du parti au pouvoir ont été commises sans que les auteurs en soient inquiétés.
Sambe, Abdou Mbaye, Malick Kébé Dieng, Bamba Fall, le maire de la Médina, Bira Kane Ndiaye, le directeur de Cabinet de Khalifa Sall, et d’autres socialistes ont été placés, hier, sous mandat de dépôt après une garde à vue de près de 72 heures. Ils sont accusés de «tentative d’assassinat, menaces de mort, violences et voies de fait, destruction de biens appartenant à autrui, injures publiques, association de malfaiteurs». Eu égard à la gravité de l’accusation, ces socialistes seront traduits devant la Chambre criminelle, l’ancienne Cour d’assises à la fin de l’instruction. A moins que le juge d’instruction ne requalifie les charges pour les conduire devant le tribunal correctionnel.
Pourtant des faits plus graves se sont produits sans que leurs auteurs ne soient inquiétés par la justice. Dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30, des individus encagoulés ont saccagé le nouveau siège de l’Alliance pour la République (Apr) de Fatick, installé par les membres de la Plateforme pour l’émergence de Fatick. Les responsables du parti de Macky SALL se sont mutuellement accusés sans que la police ne se mêle de l’affaire. Il y a moins d’un mois, des violences ont éclaté entre jeunes de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) une structure de l’Apr, le parti au pouvoir, au niveau de la permanence Fatoumata Mactar Ndiaye. Plusieurs jeunes apéristes avaient été blessés. L’un d’entre eux gisait dans une mare de sang, la tête fracassée par une brique. La justice n’a pas bougé et aucun militant de l’Apr n’a été inquiété.
Lors des élections locales de 2014, Farba Ngom qui se considère comme le griot du chef de l’Etat avait dégainé son arme lors d’une rixe avec une frange rivale de son parti, dans le nord du pays. Et là aussi, l’affaire n’a pas atterri devant le Procureur. Certains rétorqueront que dans le cas du Ps, c’est la direction du parti qui a mandaté le secrétaire général afin qu’il porte plainte. Soit, mais dans les violences entre responsables du parti au pouvoir même s’il n’y a pas eu de plainte, le procureur avait la latitude de s’autosaisir parce qu’il y a eu trouble à l’ordre public. La même attitude a bâti la réputation de « El pistolero » de Moustapha Cissé LO qui avait dégainé en pleine réunion du conseil régional de Diourbel.
Cette accusation contre ces partisans du maire de Dakar fait suite aux violences qui avaient émaillé la réunion du Bureau politique du Ps le 5 mars 2016 et la plainte de la direction du Parti socialiste (Ps). Mais à en croire Seydina Issa Laye Samb le secrétaire général des jeunesses socialistes du département de Dakar, un mouvement proche de Khalifa Sall, il est le seul à avoir été blessé le 5 mars. Mieux, il rappelle qu’il n’a jamais porté plainte. «Il y a une tentative de manipulation c’est pourquoi je tiens à informer l’opinion nationale que je n’ai jamais porté plainte. Mieux comment des gens qui ont été blessés ont pu tenir une réunion le lendemain ?», a-t-il dit avant-hier.
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