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Malick Noel Seck, secrétaire général de Moom Sa Reew: ‘’Le peuple sénégalais n’a pas besoin d’un TER’’
Publié le mercredi 11 janvier 2017  |  Enquête Plus
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© Présidence par DR
Le président Macky Sall visite des Usines Alstom
Paris, le 19 décembre 2016 - Le président de la République Macky Sall a visité des Usines Alstom. Cette entreprise française participe à la construction du Train express régional (TER) à Dakar. Le chef de l`État effectue une visite d`État de cinq jours en France.




Pour le Secrétaire général de Moom sa reew, Malick Noël Seck, le peuple sénégalais n’a pas besoin d’un Train express régional (TER), mais plutôt de la fin de la collaboration permanente entre le régime et ses alliés qui, selon lui, se partagent les deniers publics.

La réalisation du Train express régional (TER) décidée par le président de la République pour un coût global de 400 milliards de nos francs n’enchante pas le leader du Front national de salut public/Moom sa reew. Malick Noël Seck, dans une déclaration parvenue hier à EnQuête, estime que le pays n’a pas besoin d’un TER, mais plutôt d’une indépendance dans sa gestion. ‘’Moom sa réew est encore choqué par les 20 millions que le Président Macky Sall a donnés, le 03 décembre 2016, à 52 de ses militants de Kanel en guise de frais de transport et l’augmentation du nombre de députés de 150 à 165’’. A ces pratiques qu’il qualifie de ‘’parasitaires’’, il ajoute ‘’les 9 milliards de fonds secrets pour le président de la République, le président de l’Assemblée nationale et le président du HCCT; et les 500 000 F CFA par mois pour les conjoints de diplomates’’. L’ex-Secrétaire général de la Convergence socialiste déplore qu’au même moment, les retraités marchent en vain pour une augmentation de leurs pensions.

Malick Noël Seck regrette aussi que ‘’les ressources du pays soient partagées entre le président de la République et ses alliés de Benno bokk yaakaar (BBY)’’, au moment où ‘’les travailleurs de la santé et de l’action sociale marchent pour réclamer des examens nécessaires aux diagnostics comme l’IRM, le recrutement de médecins ou d’anesthésistes pour les blocs opératoires construits et équipés mais qui restent fermés, faute de personnel’’. ‘’Tant que ce «Paaco (partage)» des ressources du peuple par BBY continuera, la responsabilité de la mort chaque année de 27 000 enfants de moins de cinq ans incombera aux dirigeants du pays’’, fulmine-t-il.

Pour le Secrétaire général de Moom sa réew, ‘’les violences entre les jeunes de l’APR et leur marche récente pour l’emploi et la reprise de l’émigration piroguière, notamment à Kafountine, sont symptomatiques du naufrage de notre jeunesse due aux politiques de collaboration permanente avec l’impérialisme depuis bien avant l’indépendance’’. Cette collaboration, à l’en croire, est matérialisée par une ‘’vassalisation’’ renforcée par l’actuel président au bénéfice de plusieurs impérialistes dont la France.
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