Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Mame Mbaye Niang sur le limogeage du directeur du Prodac: "J’ai proposé que Jean Pierre Senghor soit relevé ..."
Publié le mardi 10 janvier 2017  |  Sud Quotidien
DAC
© aDakar.com par DF
DAC de Séfa : 300.000.000 de francs tirés de la campagne 2014 (coordonnateur)
Nimaya (Sédhiou), le 23 Février 2015 - Au total, 4.000 tonnes de maïs ont été produits à Séfa (Sédhiou, Sud), pendant la campagne hivernale 2014, soit une valeur de 300.000.000 francs Cfa, a indiqué lundi à Nimaya, le coordonnateur national du Programme des domaines agricoles communautaires –PRODAC), Jean-Pierre Senghor.




Le ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne lève un coin du voile qui enveloppait, jusqu’ici, le limogeage du désormais ex-Directeur du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac). Invité de l’émission « Grand Jury » sur la Rfm, Mame Mbaye Niang a en effet affirmé sans fioritures : « J’ai proposé que Jean Pierre Senghor soit relevé… ». Quoique cela soit le résultat d’une évaluation, précisera-t-il toutefois. Le ministre de la Jeunesse s’est aussi prononcé sur divers autres sujets dont le cas Aliou Sall ou autre la question spécifique de l’emploi des jeunes.

Pour le ministre Mame Mbaye Niang, le limogeage de Jean Pierre Senghor, l’ex-patron du Prodac n’est cependant en rien le résultat d’un quelconque règlement de comptes. Au contraire, c’est plutôt la suite logique d’une évaluation de son travail. «Nous travaillons sur la base d’un modèle. Le coordinateur du Papej a été relevé de ses fonctions, l’année dernière à pareil moment. C’est un modèle de cohérence. Nous évaluons tous les projets… On l’a changé. On ne peut pas être en conflit. C’est moi qui l’ai proposé sans l’avis de personne. C’est moi qui ai proposé à ce qu’il soit relevé. C’est suite à une évaluation qui a pour objectif d’améliorer notre façon de faire… ». Et pour se faire plus complet, Mame Mbaye Niang dira, à propos de ce limogeage : « Nous évaluons tous les projets. Nous travaillons sur la base d’objectifs. Je peux décider suite à des informations. Décider de la réalisation d’un projet n’émane pas de la responsabilité de Jean Pierre Senghor. Il n’y a rien de personnel. Ce sont des choix».

Interpellé par ailleurs par Rfm sur sa sortie au vitriol contre Aliou Sall, le maire de Guédiawaye fortement cité dans l’affaire Pétrotim, le ministre Mame Mbaye Niang est resté droit dans ses bottes. Pour lui, il n’a fait que donner son point de vue sur une affaire qui pouvait directement impacter sur la vie de son parti. Quant à la supposée colère du Président Macky Sall suite à cette réaction, l’invité de Rfm a tenu à faire son démenti. « Il n’y a jamais eu de colère du Président Sall. », dira-t-il en rappelant qu’il est de sa nature de donner ses positions quand il est sollicité.

Le ministre Mame Mbaye Niang n’a pas par ailleurs occulté dans sa sortie la question spécifique de l’emploi des jeunes. A ce niveau, il a tenu à faire savoir que malgré le fait qu’au Sénégal, il y a des difficultés liées à l’emploi des jeunes, « beaucoup de choses sont en train d’être faites » par le Président Macky Sall qui a entrepris des réformes. L’invité de Grand Jury de regretter néanmoins le bas niveau académique des jeunes Sénégalais qui, pour l’essentiel, n’ont pas dépassé la classe de Cm2. « Ils sont 450 000 enfants à l’élémentaire. Et à l’université, ils ne sont que 50 000. 400 000 ont été entre temps retenus par les mailles du système. Et puis, l’enseignement supérieur était spécialisé dans l’enseignement général». Pour autant, le ministre de la jeunesse a dit se féliciter de la décision du Chef de l’Etat, pour remédier à ce « lourd héritage » de réformer ce secteur en y incluant des systèmes de spécialisation et de formation. Ces efforts permettront, a –t-il dit, d’aller au-delà des 500 000 emplois promis par le Président Macky Sall au terme de son mandat. « Pour 2015, nous avons réalisé 234 000 emplois… Nous sommes passés de 56 000 à 60 000 emplois par an… Nous allons atteindre la barre des 300 000 emplois pour cette année…Il y a des chantiers qui vont faire des milliers d’emplois comme le TER, Diamniadio, Ila’a Touba etc», affirmera-t-il pour conclure.
Commentaires