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Moussa Tine et Ad/Pencoo sur la tenue des législatives à la date du 2 juillet 2017: "Une violation flagrante de la loi électorale"
Publié le lundi 2 janvier 2017  |  Sud Quotidien
Moussa
© Autre presse par DR
Moussa Tine directeur de l’entente Cadak-car




L’Alliance démocratique/Pencoo de Moussa Tine est formelle. La décision du président de la République de tenir les élections législatives le 02 juillet 2017 est « illégale et au dessein subreptice ».

Pour Moussa Tine et cie qui étaient en réunion d’instance, mercredi dernier, «Cette décision est manifestement une violation flagrante de la loi électorale, notamment en ses articles L.149 et LO.150 qui fixent l’échéance des pouvoirs de l’Assemblée nationale (au plus tard le 30 juin de la cinquième année qui suit son élection) et la date ou période d’organisation de l’élection de la prochaine Assemblée qui doit impérativement intervenir entre les soixante (60) jours et les vingt (20) jours qui précédent l’expiration des pouvoirs de l’Assemblée nationale ».

Se faisant plus explicite, l’Alliance démocratique/Pencoo dira qu’une analyse fine et combinée des articles en question oblige le gouvernement à « organiser les prochaines électives législatives entre le 28 mai et le 10 juin 2017 ». A ce niveau, Moussa Tine et cie rappelleront « qu’aucun compromis ou pacte ne peut être noué sur le dos de la loi ». Pour autant, ils ont suggéré au président Macky Sall de retenir la date du 28 mai 2017. Une date qui offre, selon eux, « le double avantage de respecter la loi et de ne pas polluer le mois béni du Ramadan par une campagne ou une période électorale astringente».

Se prononçant par ailleurs sur la volonté de la majorité actuelle d’augmenter le nombre de députés de 150 à 160, Ad/Pencoo a tenu à dénoncer ce qu’elle a qualifié sans fioritures de « forfaiture ». Et de fustiger dans la foulée les arguments dits « fallacieux » de la mouvance présidentielle en se posant certaines interrogations. « Quelle logique peut légitimer la représentation de moins de trois cent mille électeurs par dix députés ?

Pour quelles raisons les Sénégalais de l’extérieur seraient-ils mieux représentés que la région de Dakar ou toute autre région du Sénégal, quelle que soit sa démographie et la densité de son électorat? » En tout état de cause, Moussa Tine et cie ont fini par demander à leurs militants et sympathisants de se doter « des outils administratifs nécessaires afin de participer à l’élection législative de 2017 et garantir une représentation massive du parti à l’Assemblée nationale ».
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