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Alpha Condé optimiste quant à une issue heureuse de la crise gambienne: "J’espère qu’on pourra éviter l’intervention militaire par le dialogue, le moment venu ..."
Publié le jeudi 29 decembre 2016  |  Sud Quotidien
Sommet
© aDakar.com par DR
Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Dakar
Dakar, le 12 septembre 2015 - Un Sommet extraordinaire de Communauté Économique des États de l`Afrique de l`Ouest s`est tenu Dakar. Huit chefs d`État étaient du rendez-vous pour parler de la sécurité. Photo: Alpha Condé, président de la République de Guinée




Après la Mauritanie qui a envoyé un émissaire à Jammeh, voilà un autre président de la sous-région qui appelle toujours Jammeh «président» et qui affiche son désaccord quant à toute intervention militaire en Gambie.

En visite d’Etat en Turquie, Alpha Condé a réitéré son amitié à Yahya Jammeh et s’oppose à toute guerre menée contre lui. S’exprimant à la télévision turque, le chef de l’Etat guinéen, repris par Mediaguinée, dit comprendre le président sortant de la Gambie à qui il aménage une porte de sortie par le dialogue et sans effusion de sang, en tant qu’ami.

«Tout le monde sait que moi j’ai d’excellentes relations avec le président Yahya Jammeh. Il a dit dans Jeune Afrique qu’il n’a que deux amis en Afrique: le président Mugabe (Zimbabwe) et moi (…). J’espère que le moment venu, nous allons discuter avec lui pour qu’on essaye de trouver une solution. Je ne crois pas que l’intervention militaire soit une bonne solution. L’intervention militaire entraîne toujours des morts. J’espère qu’on pourra l’éviter par le dialogue».

L’homme fort de Conakry invite les africains à garantir une retraite paisible aux chefs d’Etat en exercice pour éviter qu’ils s’accrochent au pouvoir. Il s’agit notamment de les assurer qu’il n’y aura pas de poursuite contre eux et leur proches à la fin de la durée légale de leur mandat. «Le grand problème qu’on a en Afrique, c’est qu’il faut qu’on assure. Quand quelqu’un perd le pouvoir, il faut qu’on le rassure. C’est-à-dire qu’on ne va pas le poursuivre, poursuivre ses partisans ou sa famille. Tant qu’on ne donne pas de garanties aux chefs d’Etat qui partent, ils ont peur qu’il y ait une chasse aux sorcières», explique le professeur Alpha Condé.
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