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Le chiffre d’affaires du Port de Dakar va franchir la barre des 40 milliards (Dg)
Publié le mercredi 28 decembre 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
Le Port Autonome de Dakar et Necotrans signent une convention de concession
Dakar, le 21 Mai 2014- Le groupe NECOTRANS, concessionnaire du terminal vraquier du môle 8 du Port de Dakar, va reprendre les travailleurs actuels et va créer 200 emplois, a annoncé son Président-directeur général, Gregory Querel. Il s’exprimait lors de la signature de convention de concession portuaire avec le Port autonome de Dakar et d’une convention de financement avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), Bank Of Africa (BOA) et ECOBANK. Photo: Dr Cheikh Kanté, Directeur général Port Autonome de Dakar




Le chiffre d’affaires du Port autonome de Dakar (PAD) va dépasser la barre des 40 milliards de francs CFA, annonce son directeur général, Cheikh Kanté.

"Notre chiffre d’affaires a cru d’une façon exponentielle et jamais égalée dans l’histoire du port. De 28 milliards environ en 2012, nous allons dépasser le cap des 40 milliards", a-t-il avancé dans un entretien paru, mardi, dans le quotidien L’Observateur.

Il a souligné que le port de Dakar a réalisé des performances d’environ 30.000 tonnes au niveau du terminal vraquiers de Necotrans.

Le terminal Roro a réalisé une performance d’environ 75.000 tonnes, en 2015, tandis que le wharf pétrolier est passé de 250 tonnes /heure à 2000 tonnes /heure à ce jour, ajoute-t-il.

Concernant le terminal à conteneurs DPW, Cheikh Kanté dit espérer ‘’une croissance exceptionnelle’’ en 2016, annonçant que le port va passer de 10 millions de tonnes en 2012 à plus de 16 millions de tonnes en 2016.

Le port de Dakar reste leader sur le corridor malien, avec un monopole de 70% sur le conteneur et 60% sur le conventionnel, souligne Cheikh Kanté.

"Cependant, ce qui reste à faire est de loin plus important que ce que nous avons déjà réalisé", a reconnu M. Kanté, qui a évoqué certains obstacles auxquels le Port autonome de Dakar est confronté comme la cogestion, le non-respect de l’environnement, etc.
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