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Intervention militaire en Gambie: Abdoulaye Baldé redoute des "dégâts collatéraux" sur le Sénégal
Publié le lundi 26 decembre 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Clôture
© aDakar.com par DF
Clôture du séminaire international sur le climat
Dakar, le 12 septembre 2015 - La cérémonie de clôture du séminaire international de deux jours sur le climat s`est tenue aujourd`hui à Dakar. La rencontre était organisée par l’Association des maires du Sénégal (AMS), l’Association internationale des maires francophones (AIMF) et le gouvernement sénégalais. Photo: Abdoulaye Baldé, maire de la ville de Ziguinchor




L’ancien ministre des Forces armées du Sénégal, Abdoulaye Baldé a estimé, samedi à Kaguitte (Ziguinchor), qu’une intervention militaire en Gambie par la CEDEAO pourrait avoir des "répercussions négatives" sur le Sénégal notamment dans ses parties frontalières que sont le Sine-Saloum et la Casamance.

"Attaquer militairement la Gambie pourrait causer des dégâts collatéraux au Sénégal, non seulement en Casamance mais aussi dans le Sine-Saloum", a prévenu le maire de Ziguinchor.

Abdoulaye Baldé qui s’exprimait en marge d’un meeting à Kaguitte a dit redouter qu’une attaque militaire "pourrait entraîner un flux de réfugiés gambiens vers le Sénégal".

Kaguitte est l’un des plus grands foyers humains de la commune de Nyassia dans le département de Ziguinchor où plusieurs militants et des cadres politiques ont rallié à l’Union centriste du Sénégal (UCS) du maire de Ziguinchor.

"Non seulement il pourrait y avoir des phénomènes comme les réfugiés mais aussi d’autres dégâts collatéraux parce que la Gambie est dans le Sénégal. Il ne peut pas y avoir un conflit d’ordre militaire en Gambie avec toutes les difficultés que cela implique, sans que le Sénégal ne soit concerné", a poursuivi l’ancien ministre des Forces armées sénégalaises.

Il a appelé les différents acteurs à prôner le dialogue pour parvenir à "raisonner" et "offrir" une porte de sortie à Yahya Jammeh" qui a "quand même développer son pays".

"Je suis un ancien ministre des Forces armées. Je fais partie d’un corps de défense et de sécurité. C’est pourquoi par principe je ne préconise jamais l’action militaire qui doit être la toute dernière solution", a fait valoir le maire de Ziguinchor.

Au pouvoir depuis le 22 juillet 1994 à l’issue d’un coup d’Etat, Yahya Jammeh refuse de reconnaître le verdict des urnes après avoir pourtant accepté dans un premier temps sa défaite et félicité son challenger, déclaré vainqueur par la Commission électorale indépendante.

Depuis, il est resté sourd aux différents appels de la communauté internationale visant à lui faire entendre raison.
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