Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article
Santé

Décès maternels et néonatals: Les autopsies verbales préconisées pour détecter les causes
Publié le samedi 24 decembre 2016  |  Enquête Plus
2e
© aDakar.com par DF
2e session du comité national de pilotage de la santé communautaire
Dakar, le 23 décembre 2016 - La 2e session du comité national de pilotage de la santé communautaire à s`est tenue à Dakar. Elle était présidée par le ministre de la santé et de l`action sociale.




Le Sénégal veut réduire les mortalités maternelles et néonatales. C’est dans ce sens qu’une conférence s’est tenue hier sur la surveillance de ces décès en vue d’en détecter les facteurs.

La mortalité maternelle, une réalité en Afrique subsaharienne. Au Sénégal, le ratio est de 315 décès en 2015 pour 100 000 naissances vivantes. Ce qui veut dire que chaque jour, 4 à 5 femmes meurent de complications liées à la grossesse et à l’accouchement malgré les efforts déployés dans le pays. La ministre de la Santé et de l’Action sociale, qui présidait hier une conférence nationale sur la surveillance des décès maternels et riposte (SDMP) explique cette situation par la résultante d’une combinaison de plusieurs facteurs. Pour y faire face, renseigne Awa Marie Coll Seck, le ministère de la Santé a utilisé des outils leur permettant de faire la surveillance des mortalités maternelles. ‘’Nous sommes en train de voir les premiers résultats et de voir comment effectuer une bonne riposte. C’est la raison de cette première conférence qui va être une étape importante parce que nous allons généraliser cette surveillance et la riposte sera encore plus poussée pour que nous évitions au maximum la mortalité maternelle et néonatale’’, a expliqué la ministre.

Toutefois, la ministre de la Santé informe que le Sénégal a fait beaucoup d’efforts, comparé à d’autres pays qui sont encore à 1000 décès pour 100 000 naissances vivantes. ‘’Nous avons redoublé d’efforts par rapport à la gratuité de la césarienne. Nous avons également fait un bond qualitatif en matière de planification familiale. Nous étions en 2010 à 10%, maintenant nous sommes à 21% de taux de couverture. Nous avons également un recrutement important de sages-femmes. Il y a également les sages-femmes itinérantes dans les régions de Sédhiou et Matam qui vont vers les villages et nous voulons le généraliser’’, a-t-elle soutenu.

70 décès pour 100 000 naissances vivantes

Selon la ministre, cette autopsie verbale permettra de voir où se trouvent les obstacles et de prendre les mesures nécessaires. La ministre veut également une approche multisectorielle qui permettra de parler des difficultés, des tabous culturels, de l’implication des hommes, de l’autonomisation des femmes entre autres. ‘’Ce sont des choses sur lesquelles nous devons travailler avec tous les acteurs du secteur de la Santé’’, suggère-t-elle.

La représentante résidente de l’UNFPA/Sénégal, Andréa Wojnar Diagne, a souligné que le défi est énorme pour le Sénégal. Car il s’agira d’ici 2030 de réduire la mortalité maternelle à 70 décès pour 100 000 naissances vivantes et la mortalité néonatale à dix pour mille. ‘’Ces objectifs sont ambitieux certes mais exigeront le développement d’approches novatrices, et à grande échelle, pour espérer un impact accéléré. Il faut fournir des informations sur les facteurs évitables qui contribuent à la mortalité maternelle’’, a-t-elle conseillé.
Commentaires

Dans le dossier

Santé 2016
Sondage
2e
© aDakar.com par DF

2e
© aDakar.com par DF


Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment