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91% de la valeur du poids de l’Internet est due à la consommation privée (ministre)
Publié le vendredi 23 decembre 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF & MC
Africa Banking Forum: Les participants visitent les stands
Dakar, le 31 mai 2016 - À la suite de l`ouverture officielle de la 8ème édition de l`Africa Banking Forum 2016, les différents stands installés à la Salle d`exposition ont été visités par les participants. Photo: Yaya Abdoul Kane, ministre des télécommunications et des postes




La décomposition du poids de l’internet dans l’économie (I-PIB) au Sénégal montre que 91 % de sa valeur est due à la consommation privée, a révélé jeudi le ministre des Postes et des Télécommunications, Yaya Abdoul Kane.

"La décomposition de notre I-PIB montre que 91% de sa valeur est due à la consommation privée, tandis que les autres dimensions telles que la contribution des investissements privés, publics et l’exportation demeurent faibles", a-t-il dit dans un discours dont copie est parvenue à l’APS.

Yaya Abdoul Kane s’exprimait à la cérémonie de remise de diplômes aux étudiants de l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (ESMT), dont le thème est : "Le numérique et l’entreprenariat".

Il a rappelé que le Sénégal est classé premier pays en Afrique pour le poids de l’internet dans l’économie (I-PIB), estimé à 3,3%, du fait d’une très bonne connectivité internationale et d’un bon réseau national de transmission.

"Il convient néanmoins de veiller au poids de l’international sur le chiffre d’affaires des entreprises numériques nationales. C’est un indicateur de performances sur lequel nous devons particulièrement veiller", a soutenu M. Kane.

Jusqu’en 2007, les Télécommunications contribuaient fortement à la croissance économique du pays avant que cette tendance ne s’inverse, a fait savoir le ministre.

Toutefois, a-t-il poursuivi, la contribution de la branche Télécommunications est passée de 1,5% à 0,2% entre 2006 et 2014, tandis que le taux de croissance des volumes du PIB, historiquement à deux chiffres, s’est essoufflé considérablement, en passant de 23,6% à 2% de 2006 à 2014.

"Cette forte croissance est justifiée par l’utilisation massive du téléphone mobile ou portable et l’utilisation de l’Internet haut débit par les entreprises et les ménages", a-t-il ajouté.

A cet effet, il annonce que la prochaine réforme du cadre juridique contribuera à booster l’investissement porteur de revenus et de capitaux et aider les petites et moyennes entreprises, et le secteur traditionnel à se convertir au numérique.
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