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Visite d’État en France: Macky Sall, docteur honoris causa du CNAM de Paris
Publié le vendredi 23 decembre 2016  |  Sud Quotidien
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© Présidence par DR
Le président Macky Sall fait "Docteur Honoris Causa"
Paris, le 21 décembre 2016 - Le président de la République Macky Sall a été élevé au rang de "Docteur Honoris Cause" du Conservatoire National des Arts et Métiers. Cette remise de distinction a eu lieu dans le cadre de la visite d`État de Macky Sall en France.




A compter d’hier, mercredi 21 décembre, ajoutez au Cv du président de la République, Macky Sall, le titre de doctor honoris causa. C’est le Conservatoire national des arts et métiers de Paris (Cnam) qui lui a donné cette distinction au cours d’une cérémonie empreinte de solennité dans l’amphithéâtre dudit institut. Lequel s’est avéré petit pour contenir le parterre d’officiels composé de personnalités académique, diplomatique, des membres de sa délégation, des d’amis du Sénégal et du Secrétaire d’Etat, Thierry Mandon, représentant le gouvernement français.

Le président de la République, Macky Sall a ajouté à ses titres, hier, mercredi 21 décembre, en France, à l’occasion de sa visite d’Etat, celui de Doctor Hororis Causa que lui a attribué le prestigieux Conservatoire national des arts et métiers de Paris (Cnam). L’administrateur général de cette institution, Olivier Faron, lui a remis les insignes sous les applaudissements d’un parterre de personnalités académique, diplomatique, des membres de sa délégation et d’amis du Sénégal, de même qu’en présence de Thierry Mandon, secrétaire d’État, en charge de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, auprès de la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, représentant le gouvernement français. La cérémonie s’est déroulée dans l’amphithéâtre du Cnam qui n’a pas su contenir tout ce beau monde (certaines personnes ont suivi le rituel debout).

Auparavant, l’administrateur du Cnam a pris la parole pour expliquer le choix porté sur le Président Macky Sall. Il a insisté sur ses qualités d’homme de science (géologue de formation) et d’initiateur d’une politique de promotion sociale. Le Cnam se sent honoré, dira Olivier Faron, de la signature de convention entre le Conservatoire et le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche du Sénégal. Permettant ainsi au Cnam de mettre son expertise au service du développement de notre pays.

Par ailleurs, c’est à Thierry Mandon qu’il est revenu l’insigne honneur de retracer le parcours du récipiendaire, de l’étudiant au président de la République, en passant par sa carrière politique, administrative et gouvernementale. Il a parlé de sa «carrière exceptionnelle» au service de son pays, laquelle consacre un accomplissement en écho au président-poète, Léopold Sédar Senghor, témoin de la reconnaissance d’une certaine tradition française multiséculaire.

Dans son discours de remerciement, le Président Macky Sall, a indiqué que cette distinction lui a été remise en reconnaissance de l’honneur faite à sa modeste personne et au-delà, à son cher pays, le Sénégal. Le chef de l’Etat dit accepter cette distinction avec humilité et émotion. Et cela, en pensant à tous les illustres hommes de sciences et des lettres dont Abbé Henri Grégoire, le fondateur du Cnam. Un homme qui s’est, entre autres, illustré, dit-il, dans son combat contre l’esclavage, en s’attaquant, dès son entrée en politique, aux planteurs esclavagistes de Saint-Domingue, hostiles aux mulâtres et aux noirs, ceux qui s’entêtaient encore dans leur erreur coupable. Il les interpelle en prononçant une phrase devenue célèbre : « Les âmes ont-elles une couleur ?».

Macky Sall s’est réjoui du passage de son actuel Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne, dans cet institut. Et cela après avoir indiqué l’importance des ressources de qualité dans le développement d’un pays. Il a rappelé la philosophie qui sous-tend le Plan Sénégal Emergent (Pse), avec sa cité du Savoir, ses lycées professionnels etc.

Macky Sall s’est réjoui de la signature de la convention avec le Cnam et dans sa quête de l’émergence, il dit avoir rencontré l’«enfant des Lumières» dont la mission est «d’assurer la diffusion de l’innovation technologique et des savoirs scientifiques auprès du plus grand nombre et de promouvoir l’esprit de création».

ACADEMIE DES SCIENCES D’OUTRE-MER DE PARIS : Macky Sall fait membre associé

Le président de la République, Macky Sall est le tout nouveau membre associé de l’Académie des sciences d’outre mer de Paris. Il a été installé hier, mercredi 21 décembre, au cours d’une cérémonie en présence du Président français, François Hollande et l’ancien chef de l’Etat du Sénégal, Abdou Diouf, membre de ladite académie. Et cela dans le cadre de la visite d’Etat de quatre jours en France et qui prend fin ce jeudi.

Le chef de l’Etat, Macky Sall, a été installé hier, mercredi 21 décembre, comme membre associé de l’Académie des sciences d’outre mer de Paris, à l’occasion de sa visite d’Etat en France. La cérémonie de distinction s’est déroulée en présence du Président François Hollande, d’Abdou Diouf, ancien chef d’Etat du Sénégal, des membres de l’académie et de la représentation diplomatique. Macky Sall a été accueilli à son arrivée dans les locaux de l’Académie par son «oncle», l’ancien Président Abdou Diouf, membre de ladite académie.

C’est l’ancien ministre français de la coopération, Jacques Godfrain qui a prononcé le discours de présentation de l’académicien associé. Il a parlé de ses qualités de courage et d’abnégation face aux obstacles. Aussi, a-t-il ajouté au tableau, son refus de l’injustice, sa droiture, son honnêteté, «le respect de celui ou celle qui ne pense pas comme nous et le refus de la fatalité de croire que le règne autoritaire est le seul moyen de diriger un pays, d’avoir un régime stable ». Il a présenté Macky Sall comme le produit d’une diversité culturelle et religieuse dans un pays où musulmans et chrétiens vivent en communion. Mais aussi, comme le symbole d’une France et d’un Sénégal unis par l’Histoire depuis 350 ans.

Le Président Macky Sall s’est réjoui, à son tour, du choix porté sur lui, après avoir remercié son homologue Hollande, l’ancien chef de l’Etat, Abdou Diouf et les membres de l’Académie. Il a, avant tout, demandé une minute de silence en hommage au défunt président-poète Léopold Sédar Senghor.

Macky Sall a accès son intervention autour d’une question dont la difficulté réside dans son extrême simplicité : Où va le monde ? Un monde, dit-il, traversé par tant de haine et de violence gratuite, construit sur la base des oppositions irréconciliables. Entre les partisans de «la fin de l’histoire» qui appréhendent le monde sous l’angle du triomphe du libéralisme et les théoriciens du choc des civilisations, qui transforment la planète en un ring où les cultures s’affrontent, l’académicien associé a refusé de choisir un camp.
Le réalisme d’un monde, le nôtre, qui n’a hérité ni de l’un ni de l’autre, lui donnant ainsi raison. Il a, du coup, refusé de signer l’acte de décès des idéologies.

La diversité culturelle et religieuse, l’interculturalité étant la preuve vivante, selon lui, de sa réalité.

Mais Macky Sall ne s’est pas empêché de jeter la pierre dans le jardin d’un monde où l’éphémère l’emporte sur le durable, où l’avoir savoure sa victoire sur la connaissance etc. Moralité, dit-il, l’extrémisme gagne du terrain. Il entrevoit cependant une lueur d’espoir avec le retour aux sciences qui feront revivre le cœur et l’esprit. C’est pourquoi, dit-il, nous ne devons céder à la fatalité du désespoir. D’où son pari sur «cette autre Afrique qui bouge», celle des mères et pères de famille qui se battent pour nourrir leurs progénitures ; celle des travailleurs, des intellectuels, ouvriers, étudiants, artistes, artisans, éleveurs etc. «C’est en cette Afrique que nous croyons, qui donne sens à notre combat. Une Afrique envisagée non pas comme un continent du futur, mais celui du futur du monde», conclut Macky Sall dans son discours d’académicien.
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