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Le règlement de la crise gambienne dépendra de Macky Sall, selon Abdoulaye Makhtar Diop
Publié le vendredi 16 decembre 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
Signature d’une convention de partenariat entre la CNAAS et des pêcheurs lébous
Dakar, le 23 Juin 2014- La cérémonie de signature d’une convention de partenariat entre la Compagnie nationale d`assurance agricole (CNAAS) et des pêcheurs de la communauté léboue du Sénégal s`est tenue ce lundi 23 juin 2014 à Dakar. Photo: Abdoulaye Makhtar Diop, Grand Serigne de Dakar




Le dénouement de la crise politique gambienne dépendra de l’"attitude" de Macky Sall, qui fait face, avec le refus de Yahya Jammeh de céder le pouvoir, à sa "plus grande épreuve" en tant que chef d’Etat, depuis son élection à la présidence du Sénégal en 2012, a déclaré le député sénégalais et Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop.br />
"Le président Sall a, en face de lui, la plus grande épreuve depuis qu’il est élu, à la fois sur les plans sociopolitique et militaire", a lancé M. Diop, invité, jeudi, de la rédaction de l’APS.
"Tout ce qui va être décidé [en Gambie] aura un rapport avec son attitude", a-t-il soutenu, en déclarant par ailleurs que "si on évoque l’hypothèse d’une intervention militaire, la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) n’en a pas les moyens".
"La solution passe forcément par lui. L’essentiel, pour moi, c’est l’attitude qu’aura le président de la République (Macky Sall, Ndlr) face à cette situation. C’est sa plus grande épreuve en tant que chef d’Etat. Et la solution passe forcément par lui", a martelé Abdoulaye Makhtar Diop, administrateur civil de formation et ancien ministre.

Le leadership du président Sall pour le règlement de la crise politique gambienne est d’autant plus nécessaire que "je n’ai pas pris connaissance d’une position officielle de la Guinée, ni du Mali, encore moins de la Mauritanie. Cela veut dire qu’on nous laisse à notre sort. Donc, c’est le président Macky Sall qui a les cartes en main (…). Je souhaite qu’il sorte grandi de cette épreuve", a commenté M. Diop.

Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 22 ans, a accepté sa défaite à l’élection présidentielle gambienne du 1er décembre et a félicité le vainqueur, Adama Barrow, dès le lendemain du scrutin.
Une semaine plus tard, il a fait volte-face en mettant la victoire de M. Barrow sur le compte d’erreurs survenues lors de la compilation des votes et a demandé la tenue d’une nouvelle élection.

Une mission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) conduite par la présidente du Libéria, Ellen Johson Sirleaf, s’est rendue mardi à Banjul, la capitale gambienne.
Mais elle n’a pas obtenu de M. Jammeh la cession du pouvoir au président déclaré vainqueur par la commission électorale nationale gambienne.

Les Nations unies l’ont sommé de rendre le pouvoir en janvier prochain, à la prévue par la loi gambienne pour l’investiture du président élu.

"L’homme (Yahya Jammeh, Ndlr), à lui tout seul, ne peut pas décider de l’avenir de la Gambie. Il est coincé dans un système", a ajouté Abdoulaye Makhtar Diop.

"Un chef d’Etat, c’est comme une équipe. Tant qu’elle ne rencontre pas de grandes difficultés, on ne peut pas dire d’une équipe qu’elle est grande", a-t-il commenté, en parlant de l’ampleur de la tâche pour le président Macky Sall.

Le parlementaire et chef coutumier a estimé qu’"en tout état de cause, la solution consistera à donner suite aux résultats du scrutin". "On ne peut pas trouver une solution en dehors des résultats du scrutin", a insisté Abdoulaye Makhtar Diop, laissant entendre que le dénouement de la crise consistera à mettre le pouvoir entre les mains du président déclaré vainqueur.

Le Sénégal a exigé samedi des autorités gambiennes la protection de M. Barrow et de ses ressortissants vivant en Gambie.
Mankeur Ndiaye, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, a aussi réclamé le respect de la volonté exprimée par les Gambiens lors du scrutin présidentiel.
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