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Pénurie d’eau : Dakar crie sa soif, le Gouvernement cherche coupable
Publié le mercredi 7 decembre 2016  |  Walf Fadjri L’Aurore
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© Primature par A. SECK
Le Pm inaugure un forage et anime un meeting politique à Thiès
Thiès, le 3 mars 2016 - Le chef du gouvernement a procédé à l`inauguration d`un forage à Thiès. Cette infrastructure permettra une meilleure fourniture en eau. Il a ensuite animé un meeting politique.




Depuis quelques jours, le liquide précieux ne coule pas dans de nombreux quartiers de la capitale. Interpellé, hier, par les députés lors de l’examen du budget 2017 de son département, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’est déchargé sur le défaut d’alimentation en électricité de l’usine de Manantali pour expliquer la pénurie d’eau qui assoiffe les populations dakaroises. «Cela est dû à un défaut d’alimentation au niveau du barrage de Manantali. Ce qui a un impact sur le Sénégal, la Mauritanie et le Mali», dit Mansour FAYE.
Selon Mansour FAYE, il s’avère que le système hydraulique dakarois, grandement dépendant de Keur Momar Sarr qui l’approvisionne à 50 %, a encore des points de vulnérabilité. M. Faye souligne que des mesures ont été prises en 2013 pour pallier aux points de vulnérabilité tels que l’autonomisation électrique, le changement de pompe et du groupe électrogène,…sans succès.
Pour trouver une solution à cette vulnérabilité, le projet de Keur Momar Sarr 3 (Kms3) et des usines de dessalement vont être mis en place. Et ce dans le cadre du programme d’hydraulique urbain. Il annonce que 466 milliards de francs Cfa sont mobilisés à cet effet. Mansour Faye détaille en indiquant, entre autres, que 263 milliards sont destinés à Kms3 et 35 milliards à l’usine de dessalement de l’eau de mer.
En attendant de remédier à cette situation, le ministre promet que «d’ici ce soir, la pénurie d’eau pourrait être réglée».
N’empêche, le député Elène Tine voit derrière cette vulnérabilité un pilotage à vue. «J’ai le sentiment qu’il y a un pilotage à vue, le rafistolage», indique-t-elle.
Risque de hausse des prix
«Nous pratiquons un prix moyen. Ceux qui payaient moins risquent de payer plus. Il y a des localités qui risquent de voir les prix élevés. Des solutions d’entente et équilibrés seront trouvées au prix de la qualité, quantité, disponibilité», a prévenu Mansour Faye. Selon qui cette hausse serait le résultat des opérations d’uniformisation des tarifs de l’eau.
FAYE explique par ailleurs les disparités du coût de l’eau en milieu rural par l’intégration de l’assainissement dans les calculs. C’est le cas à Mbour où les députés se sont plaints de la cherté de l’eau. En vue d’un meilleur accès à l’eau en milieu rural, M. Faye rappelle que Eximbank Chine a financé à 50 milliards de francs Cfa l’hydraulique rurale pour la réalisation de 251 ouvrages. Les travaux commencent en début janvier, selon M. FAYE.
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