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Macky Sall, président de la République: "L’extremisme n’a aucune place en islam"
Publié le mercredi 7 decembre 2016  |  Sud Quotidien
Cérémonie
© Présidence par DR
Cérémonie d`ouverture du Forum International de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique
Dakar, le 5 décembre 2016 - Le chef de l`État Macky Salk a présidé la cérémonie d`ouverture du Forum International de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique. Le ministre français de la défense y prend part.




« Il n’y a pas de doute que l’extrémisme n’a aucune place en Islam. Aucune, parce que l’Islam se définit lui-même comme une religion du juste milieu». C’est la conviction du président de la République Macky Sall. Il intervenait hier, lundi 5 décembre lors de la cérémonie d’ouverture de la 3ème édition du forum international sur la paix et la sécurité en Afrique.

Selon lui, l’Islam ne peut s’accommoder d’une paresse intellectuelle qui installe l’obscurantisme et les positions extrêmes.

«De nombreux Versets en attestent, qui exaltent la faculté cognitive de l’homme ; comme la Sourate 39 Verset 9 : « Dis, ceux qui savent et les ignorants, sont-ils égaux ? Les hommes doués d’intelligence sont les seuls qui réfléchissent ». Ou la Sourate 35, Versets 27 et 28 qui énoncent que « Parmi les serviteurs de Dieu, les savants sont les seuls à le redouter…», argue-t-il.

Le Chef de l’Etat est persuadé que c’est véritablement dans les esprits, par l’édification d’une résilience morale et spirituelle, qu’il sera possible d’ériger les remparts les plus solides contre l’extrémisme violent.

Pour lui, cela appelle une mobilisation générale, qui va bien au-delà de ce que l’Etat et la coopération interétatique peuvent faire. « Tous, ensemble, pouvoirs publics, élus locaux, société civile, enseignants, guides religieux, chefs coutumiers et citoyens, nous devons rester mobilisés, pour éduquer, sensibiliser et alerter. Bien évidemment, je ne peux oublier la responsabilité des parents et des familles. Elle est fondamentale. Les parents et les familles doivent pleinement assumer la responsabilité de l’éducation de leurs enfants », lance-t-il.

Et de souligner « quand cette responsabilité est abandonnée ou déléguée à tort, la première ligne de front de la lutte contre le radicalisme court le risque de s’écrouler ».
Il pense qu’il vaut mieux éduquer un enfant pour lui éviter le gouffre du radicalisme que d’entreprendre la tâche plus incertaine de la dé-radicalisation quand le mal est déjà fait.
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