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Sénégal, pays où les droits de l’enfant sont encore bafoués
Publié le jeudi 21 novembre 2013   |  Rewmi


Sénégal,
© Autre presse par DR
Sénégal, pays où les droits de l’enfant sont encore bafoués


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Le monde célèbre ce 20 novembre l’adoption de la convention des droits de l’enfant par les Nations Unies. Convention ratifiée par 191 pays sur 193. Aujourd’hui, les États Unis et la Somalie sont les seuls pays au monde à n’avoir pas ratifié cette convention.
Toutefois, si la plupart des pays du monde ont ratifié cette convention, ils ne respectent toujours pas les droits de l’enfant. C’est le cas au Sénégal. Dans notre pays, la mendicité des enfants, le phénomène des enfants de la rue et le travail des enfants sont devenus des choses banales pour bon nombre de sénégalais. On se rappelle encore au Sénégal de l’incendie survenu à la médina. Incendie ayant causé le décès de 9 talibés. Choqué par ce drame, les autorités, qui avaient tous fait le déplacement, avaient décidé de prendre des mesures préventives en interdisant une bonne fois pour toute la mendicité des enfants. Mais cette mesure a été vite rangée dans les tiroirs. Et aujourd’hui encore, les enfants sont laissés à eux même dans la rue; exposés aux tentations de la vie et plus que jamais vulnérables. En effet, ces enfants sont exposés à tous les vices face au manque de scrupule des pédophiles, des charlatans qui les font mendier. Pire, il y’a aujourd’hui des parents qui louent leurs enfants à des femmes qui en retour les font mendier. Que dire de la violence faite aux enfants. Ce qui fait mal, c’est que les personnes qui peuvent faire changer les choses ne font rien. D’abord l’État. Qu’est ce qui empêche aujourd’hui au gouvernement de Macky Sall de saisir cette affaire à bras le corps et d’amener tous les parents à respecter les droits de leurs enfants. Rien ! Il manque juste la volonté politique pour le faire. Ces parents, n’en parlons même pas. Ils se cachent derrière la pauvreté pour justifier leurs actes. Mais c’est juste une fuite de responsabilité. Si cela ne tenait qu’à nous, le fait d’éduquer son enfant, de tout faire pour qu’il aille à l’école, que ce soit celle religieuse ou moderne, serait une obligation. Quid à emprisonner les parents qui ne le feraient pas. Enfin, nos dernières paroles seront adressées aux guides religieux et aux érudits. Vous qui prêchez la parole divine, vous avez un rôle à jouer dans cette affaire. Vous aussi, vous devez vous battre pour que les droits de l’enfant soient respectés. On dit bien vous à cause de ce que vous représentez. Entendre dire que des enfants ont été violés par des maitres coraniques nous fait mal, et à juste titre. Et on sait que le phénomène de la mendicité est plus répondu dans les daïras. Les maitres coraniques se défendent en affirmant que la plupart des parents qui leur envoient leurs enfants ne leur donnent rien en retour. Mais à l’impossible, nul n’est tenu. Chaque autorité est en quelque sorte responsable de ce qui se passe dans sa concession. Donc, vous avez une part de responsabilité dans ces affaires de mœurs qui secouent les daïras. Car il ne tient qu'à vous de définir qui peut être maitre coranique ou non. On sait bien que, même si l’État hésite encore à interdire la mendicité des enfants, vous pouvez faire accélérer les choses. Car il est clair que l’État a reculé face à une pression venue on ne sait d’où.
O.N

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