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Université virtuelle du Sénégal: La répulsion des étudiants inquiètent les députés
Publié le mardi 6 decembre 2016  |  Enquête Plus
Christine
© aDakar.com
Christine Lagarde a tenu un discours devant la Représentation Nationale
Dakar, le 30 Janvier 2015 - La Directrice Générale du Fonds Monétaire International s`est adressée aux députés Sénégalais. Christine Lagarde a été reçue à l`Assemblée nationale par le président Moustapha Niass.




Les députés ont exprimé leurs inquiétudes par rapport à l’abandon massif des étudiants, dès qu’ils sont orientés à l’Université virtuelle du Sénégal (Uvs). Le ministre de l’Enseignement Supérieur, Mary Teuw Niane, a souligné que le taux d’abandon tourne autour de 2 à 3%.

L’université virtuelle du Sénégal rebute les bacheliers. Et les députés ont posé la question samedi, lors du passage du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à l’Assemblée nationale pour le vote du budget de son département. Les parlementaires, notamment la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Awa Guèye, se sont émus du fort taux d’abandon des étudiants orientés à l’Université virtuelle du Sénégal (Uvs).

Le ministre a répondu que c’est avant le démarrage des études que les étudiants qui sont orientés à l’Uvs refusent d’aller faire cours. Ce taux représente 30%, a fait savoir Mary Teuw Niane. Cependant, poursuit le ministre, dès qu’ils commencent les cours, le taux d’abandon diminue, parce qu’il tourne entre 2 et 3%. Ce qui signifie que les étudiants ont souvent des idées reçues de ce système d’enseignement. Mais il suffit qu’ils suivent deux à trois cours pour se rendre compte qu’il s’agit juste de préjugés.

En outre, pour renforcer l’Université virtuelle du Sénégal, le ministre annonce le lancement des chantiers des espaces numériques ouverts (ENO) dont 19 sont en cours sur tout le territoire national. Cela permettra, à son avis, d’avoir plus d’espaces et d’équipements pour répondre à cette demande de formation et la tranquillité des parents. Ensuite, Mary Teuw Niane a fait part aux parlementaires de l’augmentation du budget de l’Uvs qui est passé de 700 millions F Cfa en 2016 à 2 milliards F Cfa dans le budget de 2017. Il s’agit, dit-il, d’un effort de l’État afin de consolider ce qui est en train d’être fait.

Les députés, dans leur majorité, ont exprimé leur inquiétude sur cette alternative engagée par le gouvernement afin de désengorger les universités publiques. L’ancien recteur de l’université Gaston Berger de Saint-Louis de répondre que c’est une innovation dans la méthode de formation par rapport à ce qui se faisait. Il estime qu’il faut beaucoup plus de communication, pour mieux expliquer la manière dont l’enseignement se fait. Il reste convaincu que l’université virtuelle va régler le problème de la connectivité et ‘’sera sans doute au moins aussi performante que les universités publiques’’.

Le budget du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a été arrêté à 162 002 975 840 F Cfa contre 149 240 715 300 F Cfa, soit une hausse de 12 762 260 540 F Cfa.

UNIVERSITÉ AMADOU MAKHTAR MBOW

Démarrage des cours prévu en octobre 2017

Lors du vote, samedi, du budget du ministère de l’Enseignement supérieur, les députés ont insisté sur les chantiers en cours dans ce département. Parmi eux, il y a la construction de l’université Amadou Makhtar Mbow (UAM) à Diamniadio. ‘’Nous avons bon espoir que pour l’UAM, les cours puissent démarrer en octobre 2017’’, a promis Mary Teuw Niane. Egalement, la Cité du savoir est en cours de construction dans ce pôle urbain.

Les parlementaires ont ensuite interpellé le ministre sur le démarrage des travaux de construction de l’université El Hadji Ibrahima Niasse (USSEIN) du Sine-Saloum qui, selon eux, connaît un blocage. Le ministre de l’Enseignement supérieur s’en est expliqué. Selon ses dires, l’attributaire n’a pas respecté tous ses engagements. ‘’J’ai procédé à l’annulation. Il a fait un recours à l’ARMP et cette dernière nous a donné raison et nous avons attribué le marché au second’’, a-t-il révélé.
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