Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
NTIC
Article
NTIC

Cybersécurité: Un universitaire souhaite la création d’un observatoire de la cybercriminalité
Publié le samedi 3 decembre 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Table-ronde
© aDakar.com par DF
Table-ronde sur "les Etats africains et le service public de cybersécurité"
Dakar, le 02 décembre 2016 - Le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) a organisé une table-ronde sur le thème : "les Etats africains et le service public de cybersécurité".




Le professeur d’Université, Abdullah Cissé a appelé à la mise en place d’un Observatoire de la cybercriminalité pour une meilleure gestion des questions de cybersécurité dans le cadre de la gouvernance des Etats africains.

L’universitaire s’exprimait, jeudi, à la table-ronde organisée par le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) sur le thème : "les Etats africains et le service public de cybersécurité".

"Il y a nécessité d’avoir un Observatoire de la cybercriminalité" d’autant que les cybercriminels peuvent aujourd’hui poser des actes de délinquance sans être inquiétés du fait de l’inexistence de sanctions ou de magistrats suffisamment formés pour appliquer les textes, a dit le professeur Cissé.

La Convention adoptée à l’échelle de l’Union africaine en 2014 tarde à "entrer en vigueur" a t-il souligné, regrettant que cela fait que la plupart des pays du continent sont des sortes de "paradis pénaux".

"Le préjudice financier est énorme parce qu’il y a des victimes au niveau des entreprises, de l’Etat et des citoyens", a dit Abdullah Cissé.

Il y a aussi un préjudice moral, "un préjudice multiforme" pas encore quantifié de façon précise, a soutenu l’universitaire.

Pour sa part, le secrétaire exécutif du CODESRIA, Ibrahima Sall a souligné les "enjeux importants et les risques sur la question de la cybercriminalité".

"On doit penser à la protection des données personnelles et la manière dont on gère l’information pour que le message officiel soit protégé", a t-il soutenu.

Ibrahima Sall a fait remarquer qu’il y a des "informations relevant de la souveraineté de l’Etat qu’il faut savoir garder afin que les malfaiteurs ne puissent les pirater".
Commentaires

Dans le dossier

TIC 2016
Sondage
Table-ronde
© aDakar.com par DF

Table-ronde
© aDakar.com par DF


Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment